Encore une matinée de plus où j'avais ouvert les yeux très tôt. En ce moment, j'avais de plus en plus de mal à dormir, même si je me couchais tard. Il fallait dire aussi que les rayons du soleil ne m'avaient pas épargnés alors que j'étais encore allongée confortablement sous mes couettes. Comme d'habitude, Anton dormait encore ce flemmard. C'est en compagnie de Caleb que je déjeuna et sans même attendre, j'allais dans la salle de bain pour pouvoir y rester coincée pendant des heures, ce que détestait mon grand frère. Heureusement pour moi, il n'était pas derrière mon cul pour me chronométrer ce matin. Sérieusement, en comptant la douche, mes cheveux à bien coiffé, mon maquillage, le choix de mes vêtements, c'était tout à fait normal pour moi de prendre mon temps dans la salle de bain. Il ne comprenait pas qu'en tant que femme, j'avais besoin d'avoir mon petit moment pour me faire belle et m'enduire de toutes crèmes douces et qui rendait ma peau beaucoup plus belle. En même temps, j'aimais bien mettre la musique pour m'accompagner et chanter à tue-tête pour embêter mon frère. « But here's my number, so call me maybeeee » Le matin me rendait joyeuse, je n'avais jamais su pourquoi. En plus, le temps était parfait aujourd'hui et j'avais déjà fait le programme le programme de ma journée, j'allais m'étaler sur le sable et bronzer toute la journée à la plage.

Toute la matinée, je l'avais passé à me préparer ou à jouer avec mon frère autiste. Une fois l'après-midi arrivait, je pris mon sac sur le dos et tong au pieds, partie à la recherche du bruit des vagues et de la tranquillité. Je n'avais pas mis longtemps pour y arriver, habitant à deux pas de la plage. Lunettes sur le nez, je ne pus m'empêcher de mater les beaux mecs, torses nus, qui prônaient sous le soleil, en cherchant une place tranquille et exposée au soleil. Aujourd'hui, la plage était quand même pas mal fréquentée mais au bout de dix minutes, j'avais enfin trouver mon petit coin de paradis. Ma serviette installée, j'enlevai ma robe et m'étala de tout mon long sur ma serviette. En mode pacha, j'étais partie pour passer des heures comme ça, à tourner et me retourner comme une crêpe, afin d'avoir un bronzage uniforme sur tout le corps. Les températures ne montaient pas aussi haut qu'en plein mois d'août mais, le soleil était quand même présent et tapait bien. Pour ne pas finir rouge comme une écrevisse, je pris mon tube de crème solaire et commença à en étaler sur mes jambes et mon décolleté.