ANTON ♥ Je suis comme prisonnière des lumières qui brillent au fond de tes yeux ♫

**Winona "Baby" Amstrong** MESSAGES : 148 INSCRIPTION : 01/05/2013

ANTON & WINNIE ♥

Et merde il est seulement quatre heures du matin, le réveil n'a pas sonné, la lumière n'a pas encore fait son entrée à travers les stores de ma chambre, je me redresse tout en plaçant ma tête dans mes mains, le sommeil est parti j'en suis sûre. Un cauchemar, un putain de cauchemar qui m'a sorti de mon lit, je déteste dormir toute seule, je déteste être toute seule dans mon studio et vivre ma vie toute seule. C'est difficilement que je pose pied à terre, je fais bien attention à poser le pied droit en premier pour que ma journée ne soit pas encore plus massacrante qu'elle ne l'a déjà commencé, je suis déjà de mauvaise humeur, je suis pas du matin et là c'est la mort. Un pied devant l'autre, je me dirige vers la salle de bain lentement mais surement je me paie le lavabo dans la hanche, autant dire que je vais avoir un bleu que je ferais peut être mieux de rester là debout sans bouger pour ne pas aggraver mon cas alors que mes yeux ont du mal à s'ouvrir, que la tête me tourne, je comprends pas ce qui m'arrive et puis plus rien.
C'est quelques heures plus tard, que mon oeil droit s'entrouvre, de la lumière, le soleil est déjà sur la ville, plus rien, je me souviens de rien, pourtant j'ai pas bu, j'ai pas fumé, ça me fait peur mais passons. Finalement je pète la forme, une belle journée en perspective, je prends une douche, j'enfile un jean slim et un débardeur moulant, je sais pas encore où je vais mais une chose est sûre j'y vais, motivée et le sourire aux lèvres. Mes pas me mènent dans l'allée de South Palm, une maison sur ma droite puis une autre à gauche, je fais attention à rien comme si je marchais sans même le savoir, sans contrôler mes pas, et puis bam, je reconnais c'est un peu chez moi, un peu la maison où je suis tout le temps depuis que je suis toute jeune, Whitehead's house. Finalement je me mets à franchir les quelques pas qui me mènent au palier, pour une fois je ne vais pas pénétrer en douce, comme si aujourd'hui je n'étais pas moi même et pourtant je sais qu'une fois que je serais avec Anton tout redeviendra comme avant, ou peut être que je vais tomber sur ma chérie avec qui on va faire les boutiques et parler des mecs, peu importe ce sera une superbe journée. Je tape à la porte une fois puis deux.

FICHE ET CODES PAR RIVENDELL

**Anton-Ceylan C.-Whitehead** MESSAGES : 800 INSCRIPTION : 24/04/2013

La perversion c’est une affaire de goût, c’est comme la bouffe chinoise : on aime ou on n’aime pas. N’empêche que quand on est chinois on a pas le choix !

be my light.

Y'a un gens. Y'a un putain de gens qui toque à ta porte. Mais c'est un motif de meurtre ce bordel, c'est dingue ! T'as jamais été du matin. Ni même de l'aprem. Tu viens dans l'ombre, tu vis la nuit et particulièrement le week-end. Tu gueules pour que Robyn aille ouvrir avant que tu commettes l'irréparable mais le silence te répond. Le silence et de nouveaux coups à la porte. Elle doit pas être là et elle a du embarqué Caleb pour s'occuper de lui. Brave fille. Tu t'extirpes de ton lit, vêtu en tout et pour tout d'un boxer. Bah, ton interlocuteur aura plus assez les yeux en face des trous pour s'en offusquer quand t'en aurais fini avec lui, ça c'est certain.
T'arrives dans l'entrée finalement. T'as rassemblé assez tes idées et t'y vois assez clair pour pouvoir salement amoché ton destinataire. T'ouvre la porte, prêt à débiter un tas de saloperie mais tu te stoppes. Winona se trouve de l'autre côté. Tu te détends, t'appuies à la chambranle et un sourire un peu absent étire tes lèvres.

« Vous avez de la chance d'être absolument charmante mademoiselle auquel cas, vous auriez passé un sale quart d'heure. »

T'as jamais été foutu de lui en vouloir à cette fille ni même de lui refuser quoique ce soit. Ca fait trop longtemps qu'elle est dans le métier, trop longtemps qu'elle te côtoie, qu'elle te connaît. Elle sait comment te prendre et te retourner comme une crêpe. T'es démuni face à elle, même pas besoin de rendre les armes. Vous avez grandi ensemble, vos mères étaient amies à la fac ou tu sais plus trop où. Les détails, tu t'en branles. Les faits, c'est tout ce qui compte. Et les faits c'est que vous avez grandi côte à côte, pas à pas, peu à peu. Vous avez tout traversé ensemble et même si la vie a essayé de vous séparer plus d'une fois, vous vous êtes accrochés l'un à l'autre comme à une bouée de sauvetage.

« Si Mademoiselle veut bien se donner la peine. »

Tu t'effaces pour la laisser entrer. Sitôt la porte refermée derrière elle, tu t'enfonces dans l'escalier. Elle va te suivre, tu le sais puis elle connait la maison, y'a pas de crainte à avoir. T'ouvres la fenêtre de la chambre pour aérer et tu t'écroules à nouveau sur ton lit, sur le champ. Tu fais pas de manière avec Winnie. Elle connaît tes bons comme tes mauvais côtés. Elle te connaît mieux que personne. Des fois, elle te surprend même tellement elle anticipe sur tes réactions. Alors ouais, ouais t'aime pas la partager cette fille. Tu la veux que pour toi , c'est ton rayon de soleil. Y'a aucun mec qui la mérite. Pas même toi. La tête enfoncée dans les oreillers, tu lèves les yeux vers elle.

« Qu'est-ce que je peux faire pour toi, Win ? »

made by pandora.

**Winona "Baby" Amstrong** MESSAGES : 148 INSCRIPTION : 01/05/2013

ANTON & WINNIE ♥

Je me retrouve devant chez Anton comme si mon subconscient qui me ramène toujours à lui, comme si ma vie sans Anton n'était pas réellement ma vie, comme si je devais rester cramponner à un homme alors qu'il est juste impossible qu'on se corresponde totalement, qu'on soit d'accord. C'est un peu l'homme de ma vie je le sais, il est surement l'homme le plus important dans ma vie, et puis merde pourquoi ? Pourquoi il faut que je puisse pas vivre sans lui, que je me morde les ongles jusqu'à la peau quand j'entends qu'il a couché avec une autre fille. Je l'ai dans la peau, ça me rend folle et puis merde quoi faut que je reste maître de ma vie, que je fasse absence de sa vie de con, de sa vie de mec à femmes. Je suis jalouse de toutes ses femmes qui sont passées sous ses mains, je sais qu'il les jette après et pourtant. De mon côté je fais pareil peut être parce que je veux lui montrer combien ça me fait mal. Oui je suis charmante mais surtout tu peux pas m'en vouloir de venir le matin, des fois je débarque en pleine nuit et tu dis rien. Je sais même pas vraiment pourquoi il est comme ça avec moi, à dire vrai on sait même pas ce qu'on est l'un pour l'autre, non on n'est pas du genre à ses faire des déclarations, ni même à avoir besoin de se dire les choses on se comprend en un regard, un sourire, je le connais par coeur et lui peut savoir quand je vais bien ou pas. D'ailleurs j'aime pas qu'il puisse lire en moi comme ça, je me sens fragile avec lui mais en même temps plus forte, comme si je pouvais tout affronter quand j'étais avec lui.
Alors qu'il laisse la porte libre pour que je rentre, je souris à sa phrase comme si il était du genre galant, à croire que oui, comme si il était trop parfait avec moi du moins, trop parfait pour que cela sonne juste et pourtant j'espère qu'il est l'Anton que je connais, qu'il est lui même avec moi, je me mets à rêver d'être l'une des seules à le connaître vraiment comme cela me donnait une quelconque importance dans son existence. On finit par monter les escaliers et on se retrouve dans sa chambre, je viens juste de me rendre compte qu'il est en boxer mais peu importe je suis pas dû genre à baver devant son corps, je le connais par coeur depuis le temps, personne ne pourra pas dire qu'il n'est pas parfait. Je finis par m'asseoir à côté de lui, puis m'allonger posant ma tête sur son torse ainsi que ma main. Je veux juste passer du temps avec toi ... je me souviens de rien de ce qui s'est passé ce matin, ça me fait peur, je perds la tête, je deviens folle j'en suis sûre. Je finis pas paniquer, cela m'inquiète, puis finalement je me redresse et embrasse Anton à la commissure des lèvres comme si tout cela était normal, et pourtant entre nous tout est tellement normal, simple.

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**Anton-Ceylan C.-Whitehead** MESSAGES : 800 INSCRIPTION : 24/04/2013

La perversion c’est une affaire de goût, c’est comme la bouffe chinoise : on aime ou on n’aime pas. N’empêche que quand on est chinois on a pas le choix !

be my light.

Tu la sens se blottir contre toi, tu souris et tu la serres dans tes bras. Tu fermes les yeux, tu profites de l'instant. Quand tu la sers comme ça, contre toi, t'as l'impression d'être superman, capable de déplacer des montagnes. Les années ont passé, le temps s'est écoulé mais jamais jamais cette sensation ne s'est altérée. Elle a l'air si petite, si fragile, si délicate dans tes bras, tu peux pas t'en empêcher, t'as juste envie de la protéger. C'est un besoin viscéral, comme avec tous les autres membres de ta famille. C'est un trait de caractère très fort chez toi. Un connard au grand coeur, paradoxe ambulant. L'histoire de ta vie.

« Je veux juste passer du temps avec toi ... je me souviens de rien de ce qui s'est passé ce matin, ça me fait peur, je perds la tête, je deviens folle j'en suis sûre. »

Tes doigts se glissent délicatement dans ses cheveux et tes lèvres effleurent son front. T'aurais voulu sentir sa peau nue et chaude contre la tienne mais tu chasses ses pensées de ta tête, tu fermes les yeux. T'es vraiment trop con quand tu t'y mets. Tu veux pas souiller un truc aussi pur et innocent que ça, comme ce qu'il y a entre vous deux. C'est juste naturel, c'est pas calculé, c'est pas élaboré, c'est même pas intelligible. Vous réfléchissez pas, vous agissez, tout à l'instinct. Avec elle t'as pas besoin de peser chaque mot, chaque action et chaque conséquence. Non avec elle t'es authentique. C'est comme une bouffée d'air frais dans ton âme morne et lugubre. T'as besoin de cette bouffée d'air et tu paniques à l'idée qu'on t'en prive. Sans elle, t'as peur de suffoquer comme un poisson hors de l'eau.

« T'es pas folle, après tout ce temps passé avec moi t'as jamais viré folle alors ce ne sera pas le cas maintenant. T'as pris quelque chose, t'as trop bien ? T'avais quoi de prévu au juste pour hier soir, tu te souviens de ça ? »

Tu poses ton doigt sous son menton et la force à lever les yeux vers toi. Ces yeux. T'as toujours eu un faible pour les filles aux yeux bleus. D'un coup, tu te dis que peut-être cette attirance venait de ces yeux-là qui avaient vu le monde changé au même rythme que le tien. Peut-être que cette fille est à l'origine de tout, tout ce qui te constitue. Elle est forcément impliquée dans l'homme que tu es aujourd'hui mais tu ignores à quel point, à quel point tu as changé à son contact, à quel point tu es différent. Comment tu aurais évolué si elle n'avait pas été là ? Tu n'en sais rien, rien du tout. Et tu pries pour ne jamais le découvrir. Non, cette fille, tu te refuses à la perdre un jour. Tu pourrais pas le supporter.

« Allez, je t'emmène manger en ville ce midi. Ca te va ? N'importe où. »

made by pandora.

**Winona "Baby" Amstrong** MESSAGES : 148 INSCRIPTION : 01/05/2013

ANTON & WINNIE ♥

Je sais même plus ce que cela fait de passer une journée entière avec Anton, j'ai ma vie maintenant et il a la sienne, deux mondes totalement différents à présent nous sépare, je suis dans la cours des grands maintenant, d'ailleurs ce monde me fait peur, me fait tellement peur, peut être tout simplement parce qu'Anton ne sera plus toujours là à mes côtés, que je vais devoir apprendre à vivre loin de lui, faut que je m'y fasse et je redoute de penser à le perdre un jour, de perdre notre relation, notre complicité. Je reste dans ses bras, de plus en plus serrée contre lui par son étreinte, je m'abandonne, je ferme les yeux humant son odeur, elle m'a toujours enivré et pourtant à chaque fois elle me fait le même effet. Je me doute que cette relation est bien trop complexe, bien trop intense pour qu'elle soit raisonnable mais je passe au dessus, je passe au dessus de tout ce qui serait bien pour moi pour tout simplement être à lui pendant quelques minutes, comme un besoin vital, un besoin de savoir qu'il est bien avec moi. Souvent je doute quand je le vois draguer des filles totalement différentes : "Un peu jalouse quand il rêve, de ce que je n'ai jamais été ", je doute tellement de moi même, de la personne que je suis et que je deviendrais plus tard, j'ai tellement peur de l'inconnu. Je sens ses lèvres sur mon front et je me contrôle pour ne pas frissonner à chacun de nos contacts, pari réussi j'arrive à contrôler mes émotions, je sais même pas si tout cela est la bonne solution mais je me protège comme je peux de ce feu ardent qu'il réveille en moi.
Il finit par s'interroger sur ce que j'ai fait la veille, encore un instant qui me sépare de lui, qui me rappelle que plus rien ne sera comme avant, et pourtant j'espère encore et encore que rien ne changera. Je soupire un peu essayant de me rappeler si j'ai pris quelque chose, j'en sais rien. Hier j'avais une soirée à la fac, je me suis bien amusée c'est sûr mais je ne me souviens pas de grand chose. Je sais que les fêtes Anton il connaît parfaitement, mais celle de la fac son différente, les gens sont prêts à tout pour obtenir ce qu'ils veulent, je panique de m'être fait avoir par un beau jeune homme brun, j'ai peur de ne plus pouvoir me débrouiller toute seule et d'être devenue totalement dépendante de l'homme de ma vie, je suis fragile et je déteste ça. Je sens son doigt sous mon menton, relevant la tête je le vois se perdre dans mon regard, il réfléchit, le silence se fait tendre, je déteste le silence et pourtant celui ci ne te dérange pas comme si c'était un silence tellement pur, tellement parfait qu'il ne m'effrayait pas, après tout rien ne m’effraie quand je suis avec lui. Il me propose de bouger en ville, encore un moment qui serait délicat, il voudrait payer et moi je refuserais ... je déteste quand il est trop parfait avec moi alors qu'il ne veut pas que je l'aide, je le déteste quand il est borné, et je déteste être totalement inutile dans sa vie, j'ai cette envie d'être là pour lui. J'ai que dix huit ans et pourtant je suis tellement mature que je sais que je pourrais faire n'importe quoi pour les Whitehead, je préfère tellement les aider que de le savoir dealer avec des gens peu fréquentable, j'ai tellement peur la nuit, que souvent je le rejoins pour être sûre qu'il ne fait pas n'importe quoi. Ca me va parfaitement ça va me changer les idées. Je finis par me redresser, assise sur le lit je pose ma tête dans mes mains pour inspirer un bon coup.

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**Anton-Ceylan C.-Whitehead** MESSAGES : 800 INSCRIPTION : 24/04/2013

La perversion c’est une affaire de goût, c’est comme la bouffe chinoise : on aime ou on n’aime pas. N’empêche que quand on est chinois on a pas le choix !

be my light.

« Hier j'avais une soirée à la fac, je me suis bien amusée c'est sûr mais je ne me souviens pas de grand chose. »

Tu fronces un peu les sourcils, un pli soucieux barre ton front. Tu t'inquiètes de ce qu'il a pu lui arriver la nuit dernière. Tu sais très bien comment c'est, les fêtes étudiantes. T'en as fourni pas mal en drogues en tout genre et t'as très bien vu l'état des nanas, l'attitude des mecs. Des trucs à faire gerber n'importe qui mais chacun savait ce qu'il faisait en y foutant les pieds non ? C'est plus tes oignons. Mais là, ça touche à Winona et tu peux pas laisser passer ça. Si un pauvre connard l'avait touché, qu'elle l'ait voulu ou non... non elle était pas en état de vouloir quoique ce soit. Tu sens une certaine tension gagnée ton corps. Tu laisses ton regard vogué au dessus de sa tête pour essayer de chasser la colère froide qui te gagne. Quoiqu'il se soit passé, tu le découvrirais. T'aurais jamais dû la laisser y aller toute seule, c'est toujours une sale idée à la con. La prochaine fois, tu l'accompagnerais, ça ne faisait aucun doute.

« T'étais où au juste ? Je peux me renseigner, chuis sûr et certain qu'il s'est rien passé, t'inquiète. La prochaine fois, je viendrais avec toi ok ? Ou t'emmènes quelqu'un en qui t'as confiance. Mais plus question que t'y ailles toute seule, c'est compris ? »

Tu la relâches à contre-coeur, tu la laisses se relever. Puis tu t'étires en grognant. Tu te rendormiras pas, aussi tentant que l'idée puisse paraître. Alors tu roules sur le côté et tu te lèves à grand peine une nouvelle fois. T'as les épaules raides, comme chaque fois que tu n'as pas passé assez dormir. Mais t'as l'impression d'être doppé maintenant, impossible de te recoucher. Tu t'étires encore, sans succès. Tu soupires d'exaspération. Etre exaspéré par soi-même, c'est un comble. Tu ferais mieux de prendre un douche avant de sortir. Tu te tournes vers Winona, te souvenant soudain que tu ne portes quasiment rien. Mais il est clair qu'elle t'a déjà vu dans ton plus simple appareil alors pourquoi t'en formaliser ? Non, tu te formalises d'avoir désespérément envie de lui arracher les fringues. Putain, t'as vraiment la même maladie que Tiger Woods, c'est dingue.

« Je ferais mieux d'aller me doucher avant qu'on y aille. Si tu m'ac... euh... bref je vais y aller moi hein ? Je me dépêche. »

Tu rejoins la porte à reculons mais tu la dépasses pas, tu t'immobilises sur le seuil et t'attends. T'attends ? T'attends quoi. T'es vraiment trop con.

made by pandora.

**Winona "Baby" Amstrong** MESSAGES : 148 INSCRIPTION : 01/05/2013

ANTON & WINNIE

Je le sens tendu, à peine j'ai eu le temps de dire quelques mots qu'il devient crispé, je le sens et je m'en veux, je m'en veux de tout lui avoir raconté tout simplement parce que j'aurais pas du, non j'aurais pas du faire l'égoïste en manque de son Anton, de ses bras, de son sourire et de sa protection. Et oui sa putain de protection qui me bouffe l'existence autant que me rassure qu'il sera toujours là pour moi. Je suis paradoxale je sais, on m'aime comme je suis ou pas après tout, je suis pas du genre à faire semblant pour qu'on m'aime et encore moins fuir ce que je suis. Il se pose pleins de questions, du moins il me les pose à moi mais je sais pas répondre pour la plupart, je me souviens de rien, j'ai beau essayé de faire mon maximum, j'y arrive pas, mon cerveau me quitte, tout comme mon coeur quand Anton et moi on se sépare. Je le regarde s'étirer, sans répondre encore à ses questions, je sais même pas pourquoi je le regarde comme ça, avec un sourire, peut être parce que tout simplement il est juste parfait, il est beau, son sourire, ses yeux, son côté tendre envers moi. Je sais pas si il est comme ça avec quelqu'un d'autre, du moins j'espère pas, oui il est à moi, je veux pas l'imaginer avec une autre tout simplement parce que tout cela est impossible, comment il peut faire ça avec une fille différente tous les jours alors que j'étais sa première. Souvent je me demande si tout cela était vraiment horrible pour qu'il souille son corps à présent, comme pour oublier un première fois catastrophique. Je suis peut être pas un modèle à suivre moi aussi, mais pourtant je pense pas que ça lui fait autant de mal qu'à moi, non c'est un gars et les gars ça ne se pose pas ce genre de questions existentielles et ennuyantes à souhait. Le au juste c'est un reproche parce que je suis sortie sans toi ou juste un moyen de savoir où j'étais pour voir ce qui a pu se passer ? J'aime bien le taquiner, voir ses expressions, je sais déjà qu'il va nier ou bien se laisser aller à dire des conneries, je le connais par coeur, il est moi et je suis lui, c'est comme ça.Il me met en garde que je dois plus y aller toute seule et pourtant je sais très bien que la prochaine fois ça sera pareil, tout simplement parce que je peux me débrouiller toute seule d'habitude, je suis pas une fille fragile, non je suis Winnie ! Je suis pas dépendante d'Anton, merde je peux vivre sans lui, j'essaye de me convaincre autant que je peux et pourtant mon cerveau ne veut pas imprimer ce genre de chose, mais je sais que cette relation va me détruire, je le sais et pourtant je m'y abandonne, coeur, corps et âme.
Il s'étire comme il peut et je finis par le pousser sur le lit c'était trop tentant au moins il sera peut être réveillé comme ça, je l'embrasse sur la joue une fois puis sur l'autre joue, puis plonge mon regard dans ses yeux envoûtants. Puis je me redresse pour qu'il se dirige vers la salle de main, mais il se stoppe comme si il attendait quelque chose, je sais pas vraiment quoi ... alors je me lève d'un bond, et je le l'entoure de mes bras par derrière, je suis sur la pointe des pieds et oui il est trop grand Rolling Eyes

. Tu pouvais finir ton mot tu sais, je t'accompagne marché conclu. dis je en affichant un grand sourire. Finissant par lui taper sur son cul musclé pour qu'il veuille bien avancer, je me mets sur son dos pour qu'il me porte jusqu'à la salle de main, des gamins, on est des gamins tous les deux, on est jeune, on est fou. Fou de la vie, fou de la connerie, des interdits, des limites, on aime tout, tout ce qui est dangereux, je sais que je pourrais crever pour lui .. je pourrais tout faire pour les Whitehead, jusqu'à ma perte.

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**Anton-Ceylan C.-Whitehead** MESSAGES : 800 INSCRIPTION : 24/04/2013

La perversion c’est une affaire de goût, c’est comme la bouffe chinoise : on aime ou on n’aime pas. N’empêche que quand on est chinois on a pas le choix !

be my light.

« Le au juste c'est un reproche parce que je suis sortie sans toi ou juste un moyen de savoir où j'étais pour voir ce qui a pu se passer ? »

Tu prends même pas la peine de répondre. Elle le savait avant même de poser la question. Elle fait ça pour te titiller, t'asticoter. Elle a toujours fais ça, tu vois pas pourquoi elle changerait maintenant. Tu préfères la voir légère et insouciante comme maintenant plutôt que soucieuse et vulnérable comme tout à l'heure. Face à son sourire t'avait l'impression d'être à nouveau un gamin de 6 ans, haut comme 3 pommes. Gamin t'avait souvent dis à tort et à travers que t'allais te marier avec cette fille, que vous auriez des enfants. A cet âge-là, tu prenais encore ton bain avec elle d'ailleurs. Sa nudité te gênait pas. La gêne s'était installée avec l'âge, avec la morale, avec la pudeur, avec la connerie oui. Cette nudité, tu ne l'avais retrouvée pas avant cette première fois que vous aviez partagé. T'avais été profondément marquée parce cet événement. Plus profondément que tu l'aurais cru possible. Plus profondément que tu ne voulais bien l'admettre. Elle avait laissé une marque indélébile en tout, un manque, un manque que t'essaie de combler entre toutes les cuisses possibles et imaginables, sans succès. Impossible d'effacer ou de combler ce fossé. T'as beau essayé de tous les moyens possibles, le gouffre est sans fond. La seule chose que tu t'es toujours refusé à faire c'est remettre ça. Pourquoi ? Parce que t'as peur de creuser ta tombe, t'as peur de jamais t'en relever, t'as peur de te lier à elle au point que tu pourrais jamais t'en défaire. T'es comme ça toi, t'es pas facile à faire aimer mais quand t'aimes, t'aimes jamais à moitié. Tu fais jamais rien à moitié. Et t'as juste peur d'envoyer votre relation vers le fond et de jamais t'en relever.

« Tu pouvais finir ton mot tu sais, je t'accompagne marché conclu. »

Et là, sa phrase t'avait juste paralysée. Immobile t'étais, figé comme une putain de statue de marbre. Tu la sens dans ton dos, sa tête plaquée entre tes omoplates, ses bras enroulés autour de ton torse. Tu sens son parfum et la douceur de ses cheveux sur la peau nue de ton dos. Tu sens ton corps qui tape un grand coup dans ta poitrine et elle qui s'enroule pour grimper sur ton dos. T'aimerais la déloger, t'aimerais avoir cette force mais t'y arrives, t'as pas la volonté. Alors tu assures ta prise autour d'elle et tu combles la distance entre la salle de main et ta chambre. Là, tu la poses à terre et tu la regardes droit dans les yeux. Limite tu trembles sous la tension de tes musles et de ta tête qui ont des pulsions contradictoires. Ta tête te dit de pas commettre l'irréparable. Ton corps te hurle de céder, elle sait. Elle est là en connaissance de cause. Et pourtant t'es paumé, partagé. T'as jamais tergiversé devant une femme. Mais elle, c'est juste pas n'importe quelle femme. Elle, c'est différent..

« Il est pas trop tard, tu peux toujours passer cette porte et m'atteindre dans la chambre. »

Et comme pour te faire mentir, l'un de tes mains caresse délicatement son visage, glissant sur son corps jusqu'à atteindre sa hanche. Et doucement, elle vit se glisser entre la peau tendre et le tissu. Mais il aurait suffi d'un seul pas pour qu'elle se dégage, tu ne la retiendrais pas.

made by pandora.

**Winona "Baby" Amstrong** MESSAGES : 148 INSCRIPTION : 01/05/2013

ANTON & WINNIE ♥

C'est un silence qui en dit long, je ds rien, j'analyse, je savais qu'il était possessif mais en réalité ça me faisait plus rire qu'autre chose, j'aimaias avoir ma liberté et peu importe les sautes d'humeurs d'Anton, je vivais ma vie de mon côté à présent, surement que notre relation ne sera plus jamais pareil, maintenant que deux mondes nous sépare, je sais pas, je veux même pas me faire à l'idée, je profite juste des instants passés avec lui comme une pierre précieuse qui vaut de l'or. Je sais que si je m'égare, si je l'égare, ma vie deviendra morose, morne, mais je sais aussi que pour avancer il faut pouvoir mettre un pied devant l'autre et arrêter de se retourner sur son passé. Ce même passé qui a fait ce que je suis devenue aujourd'hui, une petite conne de dix huit ans, qui passe son temps à faire la fête, à sécher les cours depuis que mon père ne peut plus être sur mon dos. Au lycée, j'étais populaire et j'aimais ça, j'aimais ça qu'on se retourne sur mon passage comme les Lewinski maintenant, oui j'aime qu'on m'aime, est ce un si mauvais penchant ? Ma mère me rabâche toujours qu'elle fille superficielle et insupportable je suis devenue, elle a surement ses raisons, et ne cesse de me rappeler qu'il vaut mieux aimer qu'être aimé. Comme quoi sur ce point là, ma vie n'est pas à contre sens, car je l'aime à en mourir, je l'aime plus que moi même, mais est-ce cette profonde amitié qui nous lie depuis notre plus jeune âge ou bien plus ? Je ne sais pas, je veux pas savoir à dire vrai ... pour moi il ne peut pas être en couple, c'est un homme à femmes, et moi une femme à hommes.
Alors que je me sers contre lui, il a du mal à respirer, son coeur s’emballe, je le sers alors encore plus fort avant de déposer un bisou dans sa nuque, non avec lui je joue pas, je fais ça parce que j'en ai envie à ce moment là, j'ai envie de sa peau contre la mienne, que son odeur m’enivre, qu'enlaçait nous ne formions qu'un et pourtant je sais aussi que tout cela n'est pas pour nous. Non je veux pas être une parmi tant d'autres, je veux pas le partager, or ça je ne peux pas le contrôler, il ouvre les jambes et écarte les cuisses des autres je le sais et c'est bien pour cela qu'il ne le fera pas avec moi. Je suis peut être bête, débile de ne pas me laisser aller mais entre Anton et moi c'est pas que du sexe, nous y a plus et ce plus est encore plus important.
Je sens ses doigts sur mon visage, je frisonne comme quoi je ne peux pas me retenir à chaque fois qu'il me touche ou même me regarde de cette façon, je pourrais céder à la tentation. Mais cela me fait tellement peur, je sens ensuite sa main descendre le long de mon corps, pour finir par se poser entre mon haut et ma peau qu'il caresse tendrement. C'est électrique et tellement bon de sentir ses caresses, je ferme les yeux un instant pour profiter du moment, mais je comprends aussi que sa douche il va la prendre seul, car oui avec lui je suis pas pareil. D'habitude je me fais pas prier, mais Anton, c'est Anton. C'est un dealer, mais je lui passe. C'est un connard quelques fois mais je lui passe. Je lui passe tout, je sais pas pourquoi. Puis je finis par esquisser un sourire, je dépose un baiser sur le coin de ses lèvres, l'envie de l'embrasser réellement bien présente, je ne devais pas céder à mes pulsions. Soit pas trop lent alors je sais que tu aimes prendre soin de ton corps mais quand même, tu ne peux pas faire attendre une jeune femme comme moi trop longtemps. Je tourne les talons et finit par retourner dans sa chambre, je m'allonge sur le ventre, tête dans ma main je soupire.

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**Anton-Ceylan C.-Whitehead** MESSAGES : 800 INSCRIPTION : 24/04/2013

La perversion c’est une affaire de goût, c’est comme la bouffe chinoise : on aime ou on n’aime pas. N’empêche que quand on est chinois on a pas le choix !

be my light.

Tu la sens frisonner sous tes doigts mais tu sens qu'elle est en train d'installer de la distance entre vous et tu laisses retomber ta main. Tu sais qu'elle t'échappe et tu ne peux pas la retenir, tu ne veux pas. Elle a raison de fuir, tu ne sais pas pourquoi elle ne t'a pas fui depuis longtemps, pourquoi elle n'a pas mis les voiles, pourquoi elle entretient cette illusion entre vous. Elle a toujours été ton parfait équilibre, ton point central, là où tu te sens le mieux dans ta tête. Mais plus tu grandis, plus tu tires sur la corde, plus tu t'enfonces dans ta mélasse et plus elle te semble inaccessible. Tu te noies, t'es en pleine marée noire mais tu veux pas la toucher de peur de l'entraîner avec toi dans le mazoute. Tu sais pas ce que tu ferais si tu l'entrainais avec toi dans ta décadence. Elle mérite pas ça, elle mérite mieux. Elle mérite quelqu'un de bien, pas un trouillard impotent dans ton genre. Mais elle s'évertue à courir sans arrêt et toi t'es là pour éviter que des obstacles se dressent sur sa route, ou des pauvres connards profiteurs qui n'en veulent qu'à son cul. Toi t'es là pour prendre soin d'elle. C'est ce que tu peux faire de mieux.

Elle dépose un baiser au coin de tes lèvres. Tu fermes les yeux, tu refuses de les rouvrir. Tu veux pas la voir partir, la sentir c'est déjà trop. Quand la porte claque, tu soupires, tu cognes dans le mur. T'as mal et tu t'en veux. Mais tu sais pas si t'as plus mal à la main ou au plus profond de ton âme. T'as jamais été doué avec le rejet, même si tu sais que c'était la meilleure décision à prendre t'as toujours peur de ce truc qu'est le rejet. T'as peur de finir seul malgré tous tes efforts. Tu nages à contre courant et si jamais tu fatigues, tu vas couler comme une pierre. Y'aura pas une fille pour te prendre sur son joli bateau d'osier plus d'une nuit. On pourrait croire que t'es un queutard sans coeur mais t'as juste pas trouvé celle qu'il te fallait. Parce que ouais, t'es un romantique, ouais t'es un mec qui veut des enfants et une famille. Mais t'as pas le temps pour toi, pas le temps pour ça. Etre un homme c'est déjà ton métier à plein temps.

Tu te défends de ton boxer et tu te fous sous la douche; froide. Tu restes un moment sous le jet pour te laver de tes idées merdiques, immobile et démuni. Puis tu commences à te savonner rapidement. Elle t'attend après tout et ta mère t'a bien élevé, elle t'a appris à ne jamais faire attendre une dame. Surtout quand elle n'a pas d'autres distractions que ta chambre partiellement en bordel. T'es pas bordélique mais t'as pas eu le temps de ranger. Elle a beau connaître l'endroit et toutes tes cachettes, tu te sens pas de l'y laisser trop longtemps. Tu coupes l'eau et tu te frictionnes rapidement. C'est en nouant la serviette autour de ta taille que tu te rappelles que toutes tes fringues sont dans ta chambre, c'est à dire, dans la même pièce que Winona. Et merde. Bah... t'allais pas faire ta mijaurée. Plutôt crevée que de la laisser voir que son refus t'avait affecté. Alors tu entres dans la pièce et tu te diriges vers ta commode.

« Ferme les yeux, petite coquine, le temps que j'enfile un boxer. »

Et tu lui tournes le dos pour t'emparer de ton butin. Tu prends le premier boxer propre de la pile en tu l'enfiles sans tarder, par dessous ta serviette dont tu te débarrasses ensuite. Le reste est plus simple. Tu ouvres un autre tiroir en quête d'un jean, le slim délavé ferait l'affaire. Puis d'un t-shirt: pourquoi pas celui-là, le Eleven Paris. Voilà t'es fringué. Tu te tournes vers elle.

« T'es prête, Princesse ? »

Ce vieux surnom idiot t'avait échappé mais c'est comme ça que tu l'appelais affectueusement depuis que t'étais gamin. Mais faut dire qu'elle avait tout d'une princesse avec ses longs cheveux blondes presque blancs, ses grands yeux bleus et sa jolie bouche, son corps gracile et délicat... Tu t'emballes mec, redescend sur terre.

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**Winona "Baby" Amstrong** MESSAGES : 148 INSCRIPTION : 01/05/2013

ANTON & WINNIE ♥

Installée sur son lit, son odeur est imprégnée partout, il n'est plus là et pourtant il m’enivre encore, ou alors je l'ai tellement en moi, au plus profond de moi. J'entends des bruits sourds dans la salle de bain, puis l'eau qui coule doucement à un rythme régulier, je déteste les rythmes réguliers, ça me fait penser à un décompte, le décompte du reste de ma vie, comme si chaque boum me faisait perdre une minute à vivre, une minute de passer dans cette vie de folie, dans cette vie que je ne contrôle presque plus. Mais surtout des moments magiques en moins, comme si à la fin du compte à rebours, tout allait exploser, laissant derrière moi des souvenirs, une partie de ma vie, de mon être et mon âme. Je finis par me lever et me diriger vers le bureau d'Anton, je me pose sur sa chaise posant mon regard sur des papiers qui traînent, puis des photos, lui et moi, à pleins d'âge différents. Je les prends et commence à les regarder essayant de me remémorer ces instants, instants magiques comme Guerlain. Ce jour où je faisais déjà un peu ma princesse avec lui, à force qu'il me le répète j'avais fini par me mettre dans la peau du personnage, et oui trop dur de manger un petit suisse alors c'est lui qui me faisait manger. Une autre fois pour mon anniversaire, il m'avait offert une bague, attention pas n'importe quel type de bague, une alliance, bon certes en plastique mais quand même, j'étais pas chiante à l'époque. Je tourne les photos, j'aimerais bien lui prendre mais bon ça me fait tout de même plaisir qu'il les ai gardé, et encore plus sur son bureau, je compte pour lui, ça fait du bien de le savoir.
Puis la porte s'ouvre, je lève les yeux, puis les baisse directement en entendant sa phrase, il veut jouer ou quoi, je sais pas trop ou tout simplement il n'est pas trop bien organisé. Une fois qu'il est tout habillé, je me lève et lui tend les photos. Tu les regarde tous les matins en versant une petite larme parce que tu te dis que j'étais beaucoup plus mignonne et supportable que matin. Je souris tout, je le taquine, j'aime je faire chier comme quoi c'est toujours mon passe temps préféré, je sais pas pourquoi il est tellement mignon quand il est gêné, quand il ne sait pas quoi répondre et quand je le mets dans des situations totalement débiles. Lui reprenant les photos pour les poser sur le bureau quelques minutes plus tard, je lui saute dans les bras comme une folle pour lui montrer que je suis trop contente de pouvoir sortir un peu avec lui, un peu comme au bon vieux temps. Je suis lourde non ? Bien sûr que je suis prête ! Ah oui je suis toujours ta princesse ? Il manque que le diadème quoi. dis je en pouffant de rire quelques secondes plus tard. Oui je ne me prenais pas la tête, j'étais du genre à me foutre mettre de ma gueule, la dérision c'était un peu toute ma vie. Je finis par poser pied à terre, et je lui prends la main pour descendre les escaliers à toute vitesse pressée de retrouver enfin la lumière, le jour et l'air frais, cette air qui me permettra de penser à autre chose que ses lèvres, son corps chaud près du mien.

FICHE ET CODES PAR RIVENDELL

**Anton-Ceylan C.-Whitehead** MESSAGES : 800 INSCRIPTION : 24/04/2013

La perversion c’est une affaire de goût, c’est comme la bouffe chinoise : on aime ou on n’aime pas. N’empêche que quand on est chinois on a pas le choix !

be my light.

« Tu les regarde tous les matins en versant une petite larme parce que tu te dis que j'étais beaucoup plus mignonne et supportable que matin. »

Tu te tournes pour voir de quoi elle parle au juste. Ah, les photos. Ouais. Ce truc. Tu te passes une main dans les cheveux. Tu les avais laissé sur le bureau. Tu sais pas depuis combien de temps elles trainent là mais ouais, ça t'arrive souvent de les regarder ouais. Pour te souvenir à quel point tout était simple, le truc le plus dur que t'avais à faire c'était tes lacets. Maintenant, c'était de faire en sorte que ta famille arrive à joindre les deux bouts. Mais elle avait mis tellement de bonne humeur dans sa réplique, tu ne pouvais pas t'empêcher sourire en levant les yeux au ciel. Elle n'en ratait jamais une. Tu passes une main dans ta nuque.

« En fait, j'ai juste la flemme de les ranger mais si tu as besoin d'une explication plus romanesque... »

Elle t'arrache les photos des mains. Qu'est-ce qu'elle prépare encore ? T'as pas longtemps à attendre pour avoir la réponse. Elle te saute aussitôt dans les bras, comme une hystérique. Tu t'y attends pas, tu tangues quelques secondes mais tu finis par retrouver miraculeusement ton équilibre. Tu soupires, c'était moins une. Tu raffermis ta prise autour d'elle et tu lui jettes un regard réprobateur. T'es pas en colère mais t'es bien joué les pères fouettards quand elle fait des trucs comme ça. Elle pouffe comme une gamine. Et tu peux pas t'empêcher de remarquer à quel point t'aimer quand elle rit, même quand elle pouffe comme une gamine.

« Je suis lourde non ? Bien sûr que je suis prête ! Ah oui je suis toujours ta princesse ? Il manque que le diadème quoi. »
« Ouais, carrément. T'as pas besoin, t'as les chevilles de la princesse. Ca s'en ressent sur ton poids. » Tu lâches et elle reste suspendue à toi, refusant de lâcher prise alors tu ajoutes. « On ira nulle part comme ça tu sais ? Et je commence à avoir la dalle. »

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ANTON ♥ Je suis comme prisonnière des lumières qui brillent au fond de tes yeux ♫

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