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 La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton

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Prudence C. Deschamps
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MessageSujet: La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton   La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton EmptyDim 28 Avr - 23:32



La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens.
Tandis que tu te laisses doucement glisser le long du mur tu sens la substance monter un peu plus en toi, se répandre dans ton cerveau, tes poumons, ton cœur, tout ton être marche à 100 à l’heure et tes pensées tourbillonnent dans ta tête. Tu te sens bien, tu te sens libre, sensation grisante de plaisir qui te parcours tout le corps, c’est comme si tes problèmes venaient d’être réduit à néant. La solution c’est simple comme un mot, cocaïne. Ce mot, tu le trouve beau, il sonne bien, il est doux, il pourrait faire une chanson. Ce mot t’aide, du moins il t’en donne l’illusion, parce que la vérité c’est que cette connerie te fait te redresser pour mieux te plaquer au sol, grâce à elle tu descends un peu plus loin, un peu plus vite dans la débauche, c’est ton ticket pour le paradis et ton enfer. Tour à tour tu regardes ces visages inconnus, qui sont-ils ? Où es-tu ? T’en sais rien et tu t’en moques. D’un seul coup tu te sens triste sans raison, tu n’es pas en dépression, juste heureuse d’être mélancolique. L'écho de la connerie de ce monde résonne en continu et te donne l'envie d'aller t'jeter d'une falaise. Des cons à tous les coins de rue... un monde perdu. Les gens peuvent être d'une puérilité, ça ne te désole plus, ça te fait pitié, t’en viens à avoir honte pour eux. Tu commences à te monter la tête contre tous les mecs qui hantent cette planète, tu es quasi-sûre qu'ils n'ont pas de cerveau, c'est pas possible. Et puis idem pour les filles. Tout ça c'est peut être pas fait pour toi, t’aime pas ce monde avec ces clones sans cervelle. Tu voudrais t'exciter avec des mots à en péter les tympans de tous ces imbéciles qui t’étouffent, mais tu le feras pas. Parce que quoi que tu dises, tu parles dans le vent, tu te prends des murs, parce que tu t'emballes mais t'arrive même pas à te regarder dans le miroir et à y voir ton reflet objectivement. Autre chose, t'arrive pas à te satisfaire de tes choix, à trouver les côtés positifs de ta vie, de toi même, t'arrive pas à croire, à faire confiance parce que tu sais que ça rime à rien, et mène pas plus loin qu'à la douleur. Tu es une balance qui penche un coup à droite, un coup à gauche, t’as pas de juste milieu, tu es un extrême paradoxe. Tu vois blanc puis noir, tu dis oui puis change d'avis. Tu es comme une montre pas à l'heure, une faute de frappe, comme une ampoule grillée. L'avenir fait peur, mais tu crois qu'il n'y en a pas. Tu es cette fille qui a cessé de croire, qui a cessé de vouloir, mais qui a peut être enfin compris. Aujourd'hui on ne vit plus, on survit. Dans le tourbillon de la vie certains s'en sortent mieux que d'autres, en apparence. En apparence oui, parce qu'on ne sait jamais, on ne sait jamais si ces gens qui semblent avoir une vie lisse, ensoleillée, dénuée de déboires, sont vraiment heureux. On ne connaît pas les douleurs cachées des autres, on n'arrive même pas à connaître vraiment les siennes. Il y aura toujours quelqu'un pour te trouver folle, pas assez jolie, pas assez bien. C’est peut être la drogue qui te fait avoir ses sombres pensées, et merde manquait plus que ça, un bad trip !

Tu reprends peu à peu tes esprits alors que tu pars dans un fou rire inexpliqué, une vraie cinglée. Tu rigoles comme une dingue à t’en décrocher la mâchoire alors que les formes colorées dansent autour de toi. Tu relèves la tête et réalises, ah oui les souvenirs te reviennent…tu es à une fête dans le nord de la ville, chez un crétin plein au as, à dire vrai tu ne te rappelles même plus comment tu es arrivée ici mais te voilà. La soirée bat son plein tandis que toutes ces nanas en chaleur s’échauffent sur la piste, se frottant comme pas permis sur ces types déjà trop bourrés pour s’apercevoir qu’ils sont sur le points de se taper des tons. Les sons te parviennent enfin aux oreilles et tout reprend vit autour de toi, tu sors de ta démence et retrouves tes moyens. Défoncée, certes tu l’es encore mais tu arrives tout de même à te rendre compte du monde qui t’entoure. Soudain tu sens des lèvres sur ta peau diaphane, tu tournes la tête et vois ce type allongé sur toi, t’embrassant dans le cou. Quel est son nom ? D’où est-ce qu’il sort ?! Tu n’en sais rien et cela te passe par-dessus là tête « Vires tes sales pates de moi où je te jure que je te castre » lui rétorques-tu un sourcil arqué, d’abord surpris il se recule un peu effrayé et tu en profite pour te relever et passer dans la salle d’eau. Là tu te débarbouille et récupère enfin toute ta tête. Puis, alors que tu t’apprête à quitter la salle de bain tu aperçois, dans l’embrassure de la porte d’entrée, de nouveaux arrivants, surement des amis d’amis de votre hôte qui viennent aussi profiter de la soirée. Parmi l’un deux un visage t’interpelle immédiatement…Anton. Cela fait des semaines que tu ne l’as pas vu, tu ne sais même pas pourquoi. A dire vrai ce n’est pas comme ça entre vous, il n’y pas de rendez-vous, pas d’appels prémédités, vous êtes plutôt du genre à vous en faire voir de toutes les couleurs à chaque fois, pourtant étrangement une part de toi sait qu’il t’a manqué. Un sourire malicieux se dessine alors sur tes lèvres alors que tu retournes dans la salle de bain. Une autre fille l’occupe, tu la vires sans ménagements « Dégage de là » choquée elle n’a même pas le temps de répliquer que tu la pousses hors de la pièce. Un vraie garce, mais tu ne t’en es jamais caché. Rapidement tu te remets du rouge à lèvres sur la bouche, ajutant ta short tu te contemples silencieux dans la glace, te demandant si tu es assez jolie, si tu es assez bien. Tu as beau te donner cet air en fait tu n’es jamais sûr.

D’un pas assuré tu t’engages alors dans le salon et fait semblant de heurter le jeune homme par inadvertance, là, tu la joues surprise de le voir ici comme si tu venais de t’en apercevoir « Tiens…mais c’est que le proprio laisse vraiment entrer n’importe qui » lui lances-tu en ne quittant pas son regard, tu dis cela et pourtant tu es bien contente qu’il soit là, tu sens que les choses seront bien plus amusantes…


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Anton-Ceylan C.-Whitehead
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MessageSujet: Re: La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton   La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton EmptyMar 30 Avr - 21:58

La télévision nous a appris à croire qu’un jour on serait tous des millionnaires, des dieux du cinéma, ou des rock stars. Mais c’est faux ! Et nous apprenons lentement cette vérité. On en a vraiment, vraiment plein l’cul !
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Teddy se faisait chier. Ca tombait bien toi aussi. Teddy avait organisé une soirée. Ca tombait bien, t'en avais bien besoin. Y'a rien de mieux pour te vider la tête que de faire la fête. Y'a rien de mieux pour vider ton stock que de fournir une soirée. Le pactole de ce soir allait être plus que bienvenue. C'est quand même pathétique tous ces gamins désabusés avant l'âge qu'y s'en fout plein le gosier et les narines. T'es pas mieux, non t'es pire. Tu te drogues pas, ta seule drogue c'est les femmes. Et les conneries sans doute. Dans les soirées comme ça, tu bois pas. Tu dois assurer le commerce. Ouais tu deales mais tu consommes pas. Paradoxe ? C'est ton deuxième prénom.

T'arpente les lieux comme si t'en étais le maître mais tu connais tellement bien cette baraque ça aurait pu l'être, si t'habitais pas une maison sinistre. T'en serais pas à dealer si c'était pas le cas. Tu passes une main dans tes cheveux faussement décoiffés. Ton t-shirt à col v te colle à la peau: normal pour un moulant. T'as toujours ton blouson de cuir malgré la chaleur étouffante mais c'est pour camoufler la came et le fric. Ton jean sombre tombe parfaitement sur tes chaussures qui piétinent tout et n'importe quoi. T'as arpenté cette maison dans tous les sens et ça te gave un peu t'aimerai profiter. Mais untel arrête pas de dire que truc muche te cherche partout, qu'il veut sa dose. Et tu te trimballes partout avec ton stock dans les poches intérieurs de ton blouson. Putain qu'ils sont cons, peuvent pas rester en place ces branleurs ? Sinon tu vas jamais les trouver. Tiens en v'là un qui te cherche encore parait-il. A la salle de bain ? C'est parti pour la salle de bain. Si t'avais pas tant besoin de fric, tu lui dirais de se le carrer dans le cul bien profond. Et cette queue sans fin qui s'étend depuis la porte... Non c'est vraiment pas un bon plan ça.

Tu poirotes comme un con, ça avance avec la lenteur d'un bouchon sur l'autoroute. Quel connerie. T'étais prêt à partir quand la porte s'est ouverte devant toi. Tu l'as pas remarquée avant parce que t'étais trop pris dans ton amertume pour t'en rendre compte. Mais cette silhouette sous ces fringues sombres, tu la connais. Tu connais ces courbes pour les avoir caressés et embrassés. Tu connais ce regard et ces lèvres sarcastiques. Prudence te toise depuis l'entrée de la salle de bain, bloquant l'accès par son seul monopole. Elle est pas bien épaisse pourtant. Non, au contraire. Elle est mince avec ses longs cheveux noirs et son regard envoûtant. Une si jolie chose si pleine d'amertume et aux paroles si acerbes. C'était un paradoxe elle aussi. Vous couchiez ensemble et putain que c'était bon ! Mais une fois l'affaire conclue, c'est comme si vous vous connaissiez plus. Quand t'as besoin d'elle, tu sais où la trouver mais y'a pas de fioriture entre vous deux. Du sexe, des engueulades, du sexe encore, de l'ignorance. C'est pas une de ces pleurnicheuses qui réclament ton attention sans arrêt. Et quand t'as envie de la lui donner beh tu la lui donnes. Cette fille t'intrigue, te fascines, elle t'éclate mais elle te casse bien les couilles aussi. C'était compliqué et simple entre vous. Un parodoxe ambulant, comme vous deux. Un sourire étire ton visage.

« Tiens…mais c’est que le proprio laisse vraiment entrer n’importe qui »
« T'as bien raison, je pensais pas tu serais sur la liste. Tu t'éclates ? »

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Prudence C. Deschamps
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MessageSujet: Re: La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton   La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton EmptyMer 1 Mai - 19:23



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Le voilà face à toi, il te dévisage, tu le dévores des yeux, tu le toises, le scrutes, détaille le moindre grain de peau sur son visage. Il t’attire toujours autant tu ne le nie pas, parce qu’il y a cette alchimie entre vous, qui fait que c’est si bon et en même temps qui vous empêche de réellement vous lier. Tu lui envoies une pique, il répond sur le même ton, pourtant un sourire taquin orne son visage comme le tien, au fond ce n’est qu’un jeu rien d’autre. Tu le prends, il te jette, tu le provoques, il t’insupporte, et ainsi de suite sans fin. C’est bien cela qui est si grisant, il te fascine et te révulse c’est si contradictoire mais avec Anton cela ne changera jamais. D’ailleurs tu ne veux pas que cela change, le changement te fait peur, tu le repousses et le nie, le refuse. Il n’est qu’à quelques centimètres de toi et pourtant semble si loin, est si loin…tu le veux mais il ne sera jamais réellement dans tes bras, comme tu ne lui appartiendras jamais non plus. Tu essayes d’aller au plus simple mais il n’en est rien, bien évidement cela tu l’ignores et tu ne peux pas ouvrir les yeux sur tes véritables désirs alors tu te contentes d’élargir un peu plus ton sourire avant de rétorquer Maintenant bien plus c’est certain… Tu mordilles légèrement ta lèvre inférieur descendant ton regard perçant sur son corps, il est clair qu’à présent que tu sais qu’il fera partie de la soirée tu y devines une issue bien plus amusante. T’es venu seul ? tu prends une voix faussement innocente, l’air de poser une question anodine alors qu’en fait il n’en est rien, tu veux juste savoir s’il a ramené une de ses pouffes à cette fête ou pas. De toute manière cela serait revenue au même tu te serais arrangée pour prendre sa place.

D’un pas lent tu avances plus près de lui jusqu’à le mettre dos au mur, profitant de cet espace réduit entre vos deux corps tu glisses tes mains sur le cuir de sa veste Tu devrais l’enlever il fait une chaleur étouffante ici… ton sourire malicieux ne quitte pas tes lèvres alors que tes doigts tombent sur une masse conséquente à l’intérieur de ses proches, tu devines assez vite ce qu’il transporte et l’amène ici, tu te recules alors sans pour autant perdre de ton ravissement. En fait cela te réjouie encore plus, avec un peu de chance tu pourras lui en soutirer un peu en fin de soirée. Au fait… ajoutes-tu jetant un coup d’œil distrait autour de vous, la jeunesse débauchée ayant complètement prit possession des lieux Comment va ta sœur ? Ca fait longtemps que je ne l’ai pas vu… Oh tu sais parfaitement ce que tu fais là, cette question va l’énerver, tu es bien consciente qu’Anton n’approuve pas du tout que tu fréquentes la jeune Robyn mais tu t’en moques bien toi qui est constamment dans la provocation. Tu en profites et t’en délecte.


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Anton-Ceylan C.-Whitehead
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MessageSujet: Re: La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton   La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton EmptyJeu 2 Mai - 16:34

La télévision nous a appris à croire qu’un jour on serait tous des millionnaires, des dieux du cinéma, ou des rock stars. Mais c’est faux ! Et nous apprenons lentement cette vérité. On en a vraiment, vraiment plein l’cul !
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« Maintenant bien plus c’est certain… T'es venu seul ? »

Tu oses les épaules sans te départir de ton sourire. Tu n'étais pas du genre à venir accompagner à ce genre de soirée, mais tu repartais jamais seul, c'est la base. Et quelque chose te disait maintenant que tu étais tombé entre les griffes de Prudence, tu aurais toutes les peines du monde à t'en extraire. Encore fallait-il que t'en ai envie cela dit. La vue de cette fille, bon dieu, c'est toujours comme une claque. Ca te rappelle tout ce que vous avez pu faire, ce que vous pourriez encore faire, ce que t'as encore envie de lui faire. Cette fille, elle a des yeux faire sauter une braguette comme on dit. Et pas que la braguette avec ça. Y'a pas que son regard qui te met en vrac. T'as jamais été bien fan des filles aux formes trop généreuses, tu les aimes gracile mais pas docile, surtout pas docile.

« Mieux vaut seul que mal accompagné, pas vrai ? C'est un dicton que j'aime bien. T'as pas l'air plus accompagné que moi en passant. »

Elle t'accule contre le mur et ton sourire gagne un degré d'intensité. Cette fille ne perd jamais le nord. Elle n'est que désir et luxure et t'adores ça. Quand tu vas la voir, tu sais pourquoi c'est. Y'a pas de prise de tête, c'est clair. Enfin si y'a de la prise de tête parce que vous avez un caractère de merde. Entre vous c'est un perpétuel rapport de force, en public ou au pieu d'ailleurs. C'est toujours... intense. C'est le mot. Votre relation est intense. Une relation, sérieux ? T'en sais rien. Mais ça fait bien plus d'un an que vous vous envoyez en l'air dès que vous en avez envie - c'est à dire souvent - alors ouais on peut appeler ça une relation puisque vous vous fréquentez. Pas au sens habituel du terme, vous vous supportez pas mais bon. En fait t'adores ça, cette lutte constante. Rien n'est jamais gagné avec elle et c'est ce qui fait tout l'attrait de la chose.
Tu sens ses mains se glissent sur ta veste, un sourd ricanement t'échappe. Elle est toujours aussi tactile. Tu es conscient de l'infime distance entre vos deux corps, distance que tu as envie de combler mais pas maintenant. Pas encore...

« Tu devrais l’enlever il fait une chaleur étouffante ici… »
« C'est encore supportable pour l'instant mais c'est gentil de t'en faire pour moi, Prue. »
« Au fait… Comment va ta sœur ? Ca fait longtemps que je ne l’ai pas vu… »

Tu la repousses brutalement, sans ménagement aucun. Toute gaieté a quitté ton visage, toute envie a quitté ton corps. Cette nana se fout de ta gueule et t'as envie de lui faire avaler l'eau des chiottes. Tu supportes pas qu'elle fréquente ta soeur. Manquerait plus que Robyn vire comme elle... C'est pas que t'as pas confiance en ta soeur mais il est tellement plus facile de faire des conneries plutôt que de rester sur le droit chemin. Elle a que 16 ans, t'as pas envie qu'elle devienne comme Prudence. Surtout pas.

« Je t'ai déjà dis de rester loin de ma soeur. Tu veux que je devienne violent, c'est ça ? Ca t'éclate tant que ça de faire chier ton monde ? Pas étonnant que tu sois constamment toute seule. »

Tu lui jettes un dernier regard dégoûté et tu tournes les talons. T'as encore du boulot et surtout envie de mettre le plus de distance possible entre vous deux.

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Prudence C. Deschamps
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MessageSujet: Re: La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton   La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton EmptyJeu 2 Mai - 20:07



La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens.
A présent proche de lui, sentant ton corps contre le sien tu te délecte de cette sensation, son parfum t’enivre tandis que tu le humes, tes lèvres frôlant son cou sans pour autant toucher sa peau. Son odeur t’avait manqué, son contact t’avait manqué, toute sa personne en fait t’avait manqué. Tu as beau dire et croire tout ce que tu veux il t’attire comme un aimant et il est évident que tu ne peux pas lui refuser grand-chose même si tu feins l’indifférence. Tu feins tout un tas de choses mais surtout pas les sentiments, tu ne donnes pas là dedans, lui non plus, tant mieux il n’y a pas de mensonges, pas de vaines promesses, juste la délectation de ce jeu incessant. Dangereux peut être bien mais tu ne t’en rends absolument pas compte puisque tu ne fais attention à rien. Mieux vaut être seul que mal accompagné, pas vrai ? C’est un dicton que j’aime bien. T’as pas l’air plus accompagnée que moi en passant. Tu souris de plus belle, de le savoir libre, libre pour toi, parce que tu sais parfaitement que cette petite mascarade n’est pas innocente, tu es venue pour la fête, tu resteras pour lui. Oh tu sais bien…ma compagnie, je la trouve au détour d’un couloir Tu fais allusion à lui, et au gars là-bas près de l’entrée, à cette fille qui rit sur le canapé, cet autre type qui dansait avec toi tout à l’heure. Parce qu’au fond tu ne fais pas attention, tes nuits se ressemblent et tu t’en moques, c’est ainsi que tu te libères et t’échappes de cette existence de merde dans laquelle tu te sens étouffer. Sauf peut être avec lui, avec lui tu ne veux jamais céder et pourtant tu te retrouves à baisser ta garde malgré toi, c’est pas prémédité ce type te fais juste sortir de tes gonds et franchement ? Tu adores ça. Seulement tu n’aimes pas lâcher prise, alors tu fais comme d’ordinaire, tu fou tout en l’air, une fois encore tu as une parole de trop. Tu lui parles de Robyn avec l’intention évidente de l’énerver, tu recherches cette agacement, tu veux le pousser à bout, le tester parce que c’est ce que tout fait constamment. Je t'ai déjà dis de rester loin de ma soeur. Tu veux que je devienne violent, c'est ça ? Ca t'éclate tant que ça de faire chier ton monde ? Pas étonnant que tu sois constamment toute seule. Il te repousse sans ménagement et te plante là, mais à ces derniers mots ton sourire s’efface te rappelant un peu plus violemment la précarité de ta situation. Tu préfères ignorer, tu ne veux pas lui montrer qu’il t’a touché Mieux vaut être seule que mal accompagnée, pas vrai ? Tu lui lances un dernier regard et le suis dans sa démarche, tu tournes les talons, t’écartes, le fuis, pars aussi loin que possible, tu traverses la salon et la mer de gens qui l’occupe, tu t’y caches et t’y noies.

La tête ailleurs tu te laisses entraîner par la musique, la mélodie te portant à travers la foule, tes paupières se ferment doucement et tu repenses à ce qu’il t’a dis Ca t’éclate tant que ça de faire chier ton monde bien sûr, cela t’amuses mais pas seulement…car la vérité que tu dissimule aux autres comme à toi-même c’est que c’est une manière comme une autre d’attirer cette attention que tu réclames et dont tu as tant besoin. Tu as besoin de bruit, d'action, de fête, de compagnie, il ne te faut aucune pause. Il faut qu'il y est toujours du mouvement dans ta vie, pour te faire oublier la réalité des choses, pour que tu gardes toujours un peu fermés, tes yeux trop fatigués d'avoir dansé. Pour que ton esprit ne se questionne pas sur le pourquoi de ton existence. Comme tellement d’autres cons. On sort, on boit, on fume, on baise, mais surtout on n'aime pas, on n'aime plus, souffre et on croit que c'est à cause des autres. Ils se croient entourés mais la vie n'est que solitude, ils sont côte à côte mais pourtant si loin les uns des autres. Tu regardes ceux que tu aimes dans les yeux, et tu vois, tu n’es entourée que d'énigmes, que de mystères, tout autour de toi se trouvent des portes sans serrure, des êtres qui ne t’appartiendront jamais…comme lui. Personne ne connaît personne, personne ne comprend personne, c'est simple. Tu ne sais pas à quoi rime la vie au fond. Tout ce que tu veux c'est ne jamais avoir à être seule, face au silence, face au miroir qui renvoie à ta rétine l'image de la prison dans laquelle tu es enfermée à vie. Tu fuis la solitude et restes effrayée à l'idée de te retrouver seuls avec toi-même. D’un seul coup tu rouvres les yeux et t’extirpe de là, tu veux fuir l’habitacle au plus vite, ici, tu t’asphyxie.

Une fois dehors tu sens que tes jambes te lâchent, elles deviennent lourdes et la lassitude te prends rapidement, tu t’appuies à la façade et te laisses lentement glissée jusqu’au sol où tu gis durant de longues minutes, le temps passe et tu ne le vois pas passer, ainsi une demi-heure s’écoule sans que rien ne vienne perturber ta tranquillité jusqu’au moment où c’est Anton que tu vois repasser devant toi, il quitte la soirée ayant surement écoulé son stock de coke. Tu te demandes s’il t’a vu, de toute manière même si c’était le cas il t’ignorerait volontairement. Sans vraiment savoir pourquoi tu sens le besoin stupide de l’avoir près de toi et les mots t’échappent sans que tu ne puisses les rattraper Anton ! il se retourne, tu sais qu’il préférerait faire comme s’il ne t’avait pas entendu mais cela serait peu crédible. T’aimerais te hisser sur tes jambes mais elles refusent apparemment de t’écouter, t’es comme clouée à cette saloperie de pelouse et finalement te voilà encore dans un état pitoyable pour changer, il s’approche de toi et tu en profites pour agripper son bras. Tu t’y accroches fermement, tu ne veux pas le lâcher, le laisser s’en aller, t’y arrives tout simplement pas Bah alors…les ptits bourges ont virés le larbin.. lui lances-tu mauvaise parce qu’au final tu n’es capable que de ça Non attends ! tu ne sais pas le rattraper, tu n’es pas douée là dedans, pourtant tu vois bien qu’il n’a qu’une envie, se tirer en vitesse C’est juste que…c’est pas ce que je voulais dire. Tu comprends ? non, tu vois bien que non, et d’ailleurs qui le pourrait ? Tu finis par lâcher son bras, soupirant comme si tout ceci était vain … quand je suis dans tes bras je veux fuir, que tu oublies que j'existe. Quand tu n'es plus là je cherche à te faire sentir ma présence, je veux que tu me vois, je veux que tu me veuilles. Encore. tu prononces presque cela dans un murmure, paroles que tu ne dis pas, que tu crois penser mais surtout pas révéler, ce n’est pas ton genre tu n’es pas comme ça. Surement le mélange douteux d’alcool et de coke qui parle à ta place, ou t’aide à être honnête en fait.



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Anton-Ceylan C.-Whitehead
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MessageSujet: Re: La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton   La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton EmptyJeu 2 Mai - 23:15

La télévision nous a appris à croire qu’un jour on serait tous des millionnaires, des dieux du cinéma, ou des rock stars. Mais c’est faux ! Et nous apprenons lentement cette vérité. On en a vraiment, vraiment plein l’cul !
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« Mieux vaut être seule que mal accompagnée, pas vrai ? »
« C'est bien pour ça que je me barre ! »

C'est la dernière chose que tu lui balances avant de te noyer dans la foule. Tu mets un moment à te calmer mais t'as pas le choix, c'est mauvais pour les affaires d'envoyer paître les clients. Aussi cons soient-ils, les clients sont rois, même à ton échelle. Mais tu t'en branles, tu les connais pas, tu mémorises pas les visages des nouveaux, tu connais déjà ceux des habitués. Tu te noies dans un océan de personne, de doses et de fric. On te propose de l'alcool mais tu refuses. T'as envie d'avoir les idées claires et c'est déjà pas simple quand on baigne dans les émanations de fumette en tout genre. Tu sens que ça va te coller aux fringues jusqu'à ce que tu les foutes à laver. Et si tu te décides pas vite, ça va empester dans ta chambre.
Tu secoues la tête, tu t'égares. T'avais oublié que même inhaler la fumée pouvait te rendre distrait. Mais tant que ça te faisait oublier Prue et ses incinuations vaseuses... Penses pas à elle, putain ! T'as pas envie d'être en rogne, pas encore.

Il te reste un dernier sachet de coke, une blondasse veut te l'acheter. Plutôt pas mal dans le genre mignonne mais qu'à abuser des artifices. Elle veut te payer en nature. Tu te marres salement. Tu lui fais comprendre que tu veux bien qu'elle passe à la caisse mais qu'elle a intérêt à aligner le blé si elle veut profiter de toute la cam. Elle te colle de manière indécente, tu sens ses seins pressés tout contre ton bras. T'essaies même pas de protester, tu te laisses embarquer vers un placard. Puis tu changes d'avis dès qu'elle pose ses lèvres sur les tiennes. Cette nana sait pas s'y prendre non. Encore une gamine qui se prend pour une grande. Ses mains essaient de gagner ta braguette mais tu la repousses. Pas de place pour les minettes, c'est pas ton trip. Puis merde alors ! Il pue son parfum et il s'accroche à toi. Tu préférais encore sentir la beuh.
Tu t'extirpes du placard et tu marches vers la sortie. Il est temps pour toi de rentrer. Pas le temps de le dire à Teddy ou Wade qui doivent être en charmante compagnie. Tu passes la porte.

« Bah alors…les ptits bourges ont virés le larbin.. »

Tu t'es à peine retourné que tu regrettes parce que t'as reconnu la voix qui t'interpelle et que tu aurais préféré ne plus l'entendre. Mais il te suffit d'un regard pour voir qu'elle est mal, vraiment mal. Ton estomac se tord un peu, tu fronces les sourcils. T'as cette fâcheuse manie de t'inquiéter pour tout le monde. C'est dingue pour un connard mais t'y peux rien. Là, t'as juste peur qu'elle ait fait une connerie. C'est bien son genre. Tu t'approches pour mieux voir.

« Non attends ! » T'as un mouvement de recul. Elle se fout encore de ta gueule mais elle se reprend très vite alors tu te tires pas. C'est bien la première fois qu'elle fait preuve de remords.. « … quand je suis dans tes bras je veux fuir, que tu oublies que j'existe. Quand tu n'es plus là je cherche à te faire sentir ma présence, je veux que tu me vois, je veux que tu me veuilles. Encore. »

T'as fini par t'accroupir et heureusement parce que sinon t'aurais fini sur le cul. Tu peux prendre le temps de digérer ses paroles. T'y crois pas. Et ton coeur tout ce qu'il sait fait de c'est de grand BOOM profond et presque douloureux. Merde alors. C'est la première fois qu'elle se livre, tu passes une main sur ta main, tu la masses, tu soupires. T'aimerai pouvoir la croire mais ses pupilles te disent que tu dois pas. Toi t'étais en état d'être honnête. T'étais lucide et elle avait ouvert une porte que soupçonnait même pas. Elle avait ouvert l'éventualité que c'était peut-être pas un hasard si la seule fille avec qui tu couchais régulièrement c'était elle. Y'a toujours eu ce truc entre vous mais t'as jamais voulu évaluer la profondeur de ce truc. T'as jamais voulu toucher le fond. C'était trop flippant à explorer. Pas avec elle. Elle t'a jamais pris au sérieux, elle essaie toujours de te destabiliser. C'est ça. Elle essaie encore de te prendre à contre-pied. Mais tu peux pas t'empêcher d'être tendre avec elle. Elle en a besoin là, ça, tu peux le sentir.

« Merde, t'es complètement raide. Tu peux marcher ? Non hein... » T'inspectes ses pupilles, complètement dilatées. Ta main s'attarde malgré toi sur sa joue. Tu te reprends, ou plutôt c'est elle que tu prends, tu la soulèves dans tes bras et tu te redresses. Tu dis pas un mot, tu te contentes de marcher jusqu'à ta voiture, Lady Di. Tu la glisses sur le siège passager et tu reviens t'installer derrière le volant. Tu mets le contact et tu démarres. Au bout de quelques minutes, tu te tournes vers elle et tu demandes:

« Je te ramène chez toi ou... »

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MessageSujet: Re: La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton   La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton EmptyVen 3 Mai - 10:28



La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens.
Il s’assoit près de toi, silencieux, il ne dit rien et c’est encore pire, t’as envie de gueuler ta connerie, ta stupidité, de lui dire que c’était encore un gros mensonge, qu’il a mal compris, mal entendu. Mais c’est faux, putain qu’est-ce que c’est faux, l’ennui c’est que pour une fois tu pensais bien chaque mot que tu as dis et c’est bien cela problème, t’as pas l’habitude d’être honnête, pas là-dessus, pas avec lui. Il te regarde étrangement, t’aimes pas ce regard, ce regard soucieux, préoccupé, d’habitude il te fixe avec haine ou avec envie mais jamais de ces regards de pitié que tu détestes apercevoir. Tu détourne la tête, tu n’as pas besoin de ça, pourtant il la ramène vers lui et t’inspecte de plus près, ça t’agace mais tu ne reste dans un mutisme parfait [color:cfaa=color=indigo]Merde, t’es complètement raide. Tu peux marcher ? Non hein… Bah non tiens tu peux pas marcher ! Qu’est-ce qu’il te fait là ?! Il sait bien quel mélange douteux tu as l’habitude de prendre, c’est même lui qui te vend sa cam parfois, tu carbures à la coke il le sait pertinemment mais ça le concerne pas de toute manière. Et ouais t’es raide, ouais t’as juste envie de te laisser mourir là mais qu’est-ce que ça peut lui foutre à la fin ? Une fraction de seconde tu t’es montrée vraie et tu sais qu’à ce stade de la soirée, à ce degré de décadence t’arriveras plus à taire le flot de pensées qui te passent par la tête, elles vont tout simplement sortir de ta bouche l’une après l’autre et tu veux pas de ça, tu veux pas qu’il assiste à ça. T’aimerais presque le dégager d’un coup de pied si t’étais pas ankylosée à ce point. Sa main s’attarde sur ta joue, une caresse du bout des doigts qui te scotche sur place, rien qu’à son contact un frisson te parcours tout le corps, il a toujours cet effet électrisant sur toi mais ce soir plus que les autres soirs. Un geste tendre ? Non, non c’est pas vous ça, y’a pas de geste tendre, pas de voix douce et d’inquiétude, t’as pas envie de prendre ce chemin là…le chemin des gestes tendres tu le connais et tu l’évite à tout prix. C’est la porte ouverte à l’attachement et aux complications et ça très peu pour toi. Parce que tu sais comment tu es, quand tu t’attaches c’est pour toujours, comme avec Phoenix qui est le seul être sur cette putain de planète à qui tu tiens. Tu peux pas te permettre de flancher rien qu’une seconde, même avec Anton, surtout avec Anton. Tu ne veux pas mourir d’une perte prévisible, les gens partent, ils laissent, ils abandonnent, toi tu n’y résiste pas. Une fille intelligente couche mais n’aime pas, écoute mais ne croit pas et quitte avant d’être quitter. C’est ça ta règle d’or.

Soudain tu te sens soulevée du sol, tu as à peine le temps de réaliser que te voilà déjà dans ses bras, lui marchant en direction de sa voiture Non… arrives-tu à prononcer difficilement parce qu’encore dans les vapes, en pleine transe aux pays des merveilles ou plutôt de l’horreur. Il n’a pas droit de s’inquiéter pour toi, c’est trop dangereux, il est sensé te gueuler dessus et te baiser, c’est tout. C’est tout et pourtant…A présent assise dans sa voiture, tournée vers lui tu le regardes silencieuse, sans réaction aucune Je te ramène chez toi où… Non ! le coupes-tu effrayée avant même qu’il ne termine ta phrase. Tu sais ce qui t’y attend, rien. Phoenix est encore avec ce Alec et puis Sage certainement aussi, et ta mère en train de cuver son vin dans les chiottes, toi et tes idées noires vous tiendrez compagnie et pour une fois t’aimerais échapper à ton cauchemar. Ca y est tu sens encore que tu vas vomir un flot de paroles inutiles mais t’y peux rien J’ai pas envie d’être seule ce soir. S’il te plait Anton…me laisse pas toute seule tes yeux sans animosité aucune cette fois tombe dans les siens puis tu ta rapproches de lui et enfouis ta tête dans sa veste, là contre son bras tu caches ton visage parce que tu as bien trop peur de ce qu’il pourrait y lire. C’était quoi cette voix brisée avec laquelle tu as prononcé ces mots ? Qu’est-ce qui t’arrive ? Non, t’es pas cette fille pitoyable là, tu n’es pas comme ça ! Sors lui quelque chose de cinglant, quelque chose de blessant, histoire qu’il te vire de la voiture sans ménagement. Tu es cette fille farouche, provocante, horripilante, pas cette fillette fragile qui se blottit contre lui. Tu viens d’avouer à demi-mot que ce qu’il t’a balancé tout à l’heure t’a touché, tu dois rattraper le coup, s’il comprend que t’es qu’une poupée brisée il se lassera et te balancera à la casse comme les autres.


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MessageSujet: Re: La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton   La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton EmptyVen 3 Mai - 23:06

La télévision nous a appris à croire qu’un jour on serait tous des millionnaires, des dieux du cinéma, ou des rock stars. Mais c’est faux ! Et nous apprenons lentement cette vérité. On en a vraiment, vraiment plein l’cul !
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Tu la sens, calée tout contre ton bras. Si elle avait pas été aussi mal, t'aurais dis qu'elle était juste à croquer. C'est pas ta faute, t'as toujours adoré ça les filles vulnérables malgré leurs allures de dur à cuir. T'aimes ça, t'es un peu du genre prince charmant sans les atouts mais dans l'attitude, t'aimes protéger. Protéger et servir. T'aurais du faire flic mais t'aurais fini ripou à tous les coups. Tu baisses les yeux vers elle un instant mais tu les reportes sur la route. Ce serait con que vous aillez un accident et qu'on la découvre, complètement camée, dans ta bagnole. D'ailleurs tu sais toujours pas où tu dois l'emmener la petite demoiselle. Mais t'as même pas fini ta question qu'elle hurle un grand non. Tu fais limite une embardée. Elle a beaucoup d'énergie pour quelqu'un d'aussi défoncé. Du coup, tu te gares sur le bas côté pour être sûr de pas vous encasté dans un mur et tu te tournes vers elle pour essayer de comprendre parce que là dans l'immédiat tu piges pas du tout.

« J’ai pas envie d’être seule ce soir. S’il te plait Anton…me laisse pas toute seule »

Encore cette crampe à l'estomac et cette putain d'envie de la serrer contre toi. Merde. Trop tard, t'arrives pas à retenir ta main qui se glisse dans ses cheveux, comme pour la rassurer, en abritant les mèches derrière son oreille. Elle a pas l'air de faire semblant, elle a l'air sincère mais tu sais que demain après avoir cuvé tout ce qu'elle a sniffé, elle niera tout en bloc et fera marche arrière. C'est elle, la vraie Prudence ? C'est elle qu'elle cache derrière sa langue bien pendue et son corps de nymphe ? T'en sais rien, tu retires ta main. Tu reprends la route sans mot dire.
Toute manière à la maison y'a personne. Robyn dort chez une copine et il était pas possible de laisser Caleb tout seul mais y'avait ce centre qui prenait des permanences pour une nuit ou quelques heures. Donc pas besoin de s'inquiéter pour lui. Quant à ta mère... Elle est censée travailler de nuit ce soir mais pour ce que t'en sais. Tu soupires, tu tournes au coin de la rue. T'as pas pour habitude de ramener de filles chez toi. Jamais jamais jamais. C'est une règle d'or. Mais là t'as pas vraiment le choix, elle a besoin de toi. Tu vas pas la foutre à la rue, non ? Pour le connard, tu repasserais plus tard.
Tu te gares devant la maison. Tu coinces tes clés dans une main et tu ouvres la portière de l'autre. Tu t'empresses de contourner la voiture pour venir libérer Prudence. Tu la soulèves à nouveau dans tes bras et tu l'emportes dans la maison. La porte d'entrée est même pas verrouillée: génial. Tu l'emmènes jusqu'à ta chambre, c'est le bordel mais c'est mieux que rien. Tu descends en vitesse lui chercher un verre d'eau et tu remontes le lui filer. Tu lui enlèves ses chaussures, tu la bordes et tu te laisses tomber sur le bord du lit.

« Tu peux dormir, t'as rien à craindre ici. »

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MessageSujet: Re: La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton   La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton EmptySam 4 Mai - 13:26



La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens.
Tu sens sa main venir caresser tes cheveux, les passer avec précautions derrière ton oreille juste pour te rassurer, t’as peur de relever les yeux vers lui parce que tu sais ce que t’y verrais de la pitié et tu veux pas de ça. Bien heureusement pour toi il ne s’attarde pas et redémarre alors t’as de plus en plus l’impression que ta tête va exploser d’une minute à l’autre, puis t’as la trouille de dire encore un mot de trop, tu sais que demain tu te mordras les doigts pour toutes ces bêtises mais t’as tout simplement pas la force de le stopper. Tu te contentes de t’éloigner de lui, te calant au plus profond de ton siège tu regardes le paysage à travers ta fenêtre, observant défiler ces maisons qui se ressemblent toutes, avec ces familles qui se ressemblent toutes, ce quotidien pourri sous ces journées ensoleillées t’en peux juste plus. Chaque jour nouveau qui se lève est un espoir vain d'aller mieux. Quel que soit le chemin que t'emprunteras, tu te casseras la gueule de toute manière, et t’auras pas d'autre choix que de te relever. T’as le cœur qui pèse des tonnes, le tournis, la nausée. Même vouloir fuir semble dérisoire, les gens te rattraperont toujours, le temps aussi. Comme si t'avais des comptes à rendre. Tu vas mal et tu dois exposer ton mal être pour te justifier, expliquer pourquoi t'agis comme ça. Mais putain même toi t'en sais rien. Tu pensais que tu réfléchissais assez pour être sûre de tes actes. En faite tu réfléchis trop, t'agis mal. On dit que fuir c'est être lâche. C'est choisir la facilité, pour éviter d'affronter le monde. Tu veux fuir, t’enfuir pour échapper à ta douleur, à ton ombre, à ta vie. Mais tu restes bloquée. C'est le tourbillon, t’as jamais été aussi indécise et paumée de toute ta vie. Complètement à l'ouest, tu ne gères plus tes sentiments. Tu sais même pas si ils sont vraiment là, tu te demande quand même parfois si t’as vraiment un cœur. Peut être qu'à force de le renier et te dire que t'en voulais pas, tu l'as perdu. Soudain tu reprends tes esprits, t’as l’impression que la voiture est à l’arrêt, l’est-elle ? La portière de ton côté vient s’ouvrir et tu te sens de nouveau élevée, élevée du sol, élevée dans ses bras, cette fois tu dis rien, t’essayes même pas de résister parce que finalement ça sert à rien.

Il te dépose sur son lit et disparaît, tu scrutes sa chambre d’un œil égaré, c’est tellement étrange, d’être là, dans une intimité que t’as jamais voulu pénétrer, y’a toujours eu ces barrières entre vous, une limite infranchissable et chacun de votre côté vous vous efforciez de pas la dépasser. Tu te questionnes, est-ce mieux ainsi ? T’en sais foutrement rien, tu sais juste que t’agis pas normalement, t’as déjà été stone mais rarement au stade de laisser ta boucher lâcher la vérité. Plus ça va plus t’augmente les doses, peut être aussi parce que t’as plus grand-chose à perdre. Ta gorge desséchée accueille avec hâte le verre d’eau qu’il t’apporte et te voilà déjà couchée dans son lit, ta place n’est pas ici mais t’arrives pas à t’extirper de là. C’est comme une bulle et tu n’as pas envie de la briser, pas tout de suite, pas maintenant. Tu peux dormir, t’as rien à craindre ici Mensonge, t’as tout à craindre, en fait ce lieu est plus hostile que n’importe quel autre, tu crains son air préoccupé là, tu crains ces draps qui ne sont pas les tiens, tu crains ce soin avec lequel il t’a bordé. Trop de choses dangereuses et inhabituelles qui t’entraînent sur une pente à éviter J’ai peur que si je ferme les yeux…tu disparaisses Mon Dieu tu t’entends et t’as juste envie de te foutre des claques, à quoi est-ce que tu joues ? C’est bien ça le problème. Pour une fois, tu ne joues pas. Pourquoi est-ce que tu fais ça ? Je suis toujours la pire des garces avec toi Ouais parce qu’au fond tu trouves ça trop bizarre, il ne devrait pas se soucier de toi, c’est pas lui, c’est pas vous.

Tu lui lances un dernier regard puis tes lèvres viennent attraper les siennes avec un empressement certain, tes doigts agrippent sa nuque et tu le retournes, basculant sur lui, le plaquant contre le matelas tes baisers descendent le long de sa mâchoire pour venir se cacher dans son cou. Tu te redresses alors, à califourchon sur lui tu retires ton débardeur et t’apprêtes à faire de même avec ton mini short en cuir. C’est plus simple ainsi , il n’y a pas de complications, pas de petites fioritures, ta bouche ne pourra rien lâcher de stupide si ta langue est occupée ailleurs. Plus facile de se mettre toute nue que de se mettre à nue. Tu retournes dans ce schéma habituel parce que c’est le seul que tu connais, il te rassure.



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MessageSujet: Re: La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton   La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton EmptyLun 6 Mai - 20:51

La télévision nous a appris à croire qu’un jour on serait tous des millionnaires, des dieux du cinéma, ou des rock stars. Mais c’est faux ! Et nous apprenons lentement cette vérité. On en a vraiment, vraiment plein l’cul !
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« J’ai peur que si je ferme les yeux…tu disparaisses »
« J'te laisserai, fais-moi confiance.. »

Rah et merde. Quand elle te parle comme ça, tu fonds comme un con. C'est pas ta faute si c'est ton point faible les jolies filles en détresse. T'avais envie de la croire. Non, tu la croyais, tu étais convaincue qu'elle disait la vérité et l'honnêteté, tu adores ça. Ca a son charme. Tu peux pas résister à ces jolies yeux défoncés mais désespérés. Tes doigts viennent à nouveau trouver la peau tendre de sa joue. Tu peux pas t'en empêcher. T'es un tendre dans le fond. T'as tellement d'amour à donner. Tu le montres pas vraiment en même temps, ça fait très viril. Mais t'as toujours été très tactile. Ta soeur peut en témoigner. Winona peut en témoigner. Winona... Ta main hésite un moment malgré toi et Prudence ouvre à nouveau la bouche.

« Pourquoi est-ce que tu fais ça ? Je suis toujours la pire des garces avec toi »

Tu réfléchis un instant alors que tes doigts se perdent dans ses cheveux ébènes. Pourquoi ? Parce que t'es un amoureux des causes perdues. Parce que tu peux pas laisser tomber les gens. Parce que t'es le genre de mec qui ressent toujours le besoin de venir en aide aux autres. Parce que cette fille te fascine. Elle est dure et acerbe en surface, comme de l'onyx polie. Elle n'a l'air de vibrer que pour le sexe, pas que pour le tien c'est certain. Elle aime pousser à bout, elle aime mettre mal à l'aise, elle a tendance à blesser. Mais si tout ça n'était que les symptômes d'une peur et d'une fragilité viscérale ? Si elle faisait tout ça par peur de souffrir ? A bien y réfléchir, tu ne savais rien de sa vie, rien de son histoire, rien de ce qu'elle avait vécu jusque là. C'était étrange que maintenant tout à coup cela t'intéresse. Pourquoi est-ce que tout était différent tout à coup ? Pourquoi est-ce que les choses avaient changé entre vous ? Avant ce que n'était que du sexe pour du sexe. Quand est-ce que vous aviez franchi la ligne ? Quand elle t'avait ouvert son coeur.

Puis le monde a basculé. Tu t'attendais pas à ce qu'elle te saute dessus d'un coup. Sur le coup, ton corps réagit instinctivement au sien, tu réponds à son baiser avec fougue, tes mains viennent trouver ses hanches. Puis tu reprends tes esprits. Tes mains remontent jusqu'à ses bras et tu la repousses fermement mais sûrement. Non que t'en aies pas envie mais pas comme ça. Putain mais qu'est-ce qui t'arrive ? T'es un connard et elle se jette sur toi en balançant ses fringues. Pourquoi, bordel de merde, est-ce que tu la repousses ? C'est dingue ce que tu peux être droit comme type ! Peut-être que tu vas finir dans l'armée comme ton père. Plutôt crever !

« Arrête, t'es défoncée. Repose-toi maintenant, j'irais nulle part. »

Tu tires sur le drap pour l'arracher à ta vision. Tu le plaques contre elle et tu recules, quelques fois qu'elle te saute encore dessus. Tu la connais, tu sais qu'elle n'accepte pas le refus. Elle n'est pas connue pour être la passivité incarnée. Tu te passes un main sur la nuque. Elle est toute raide. Tu commences à fatiguer toi aussi. Mais tu t'autoriseras pas à dormir tant que Prue ne se sera pas endormie. Et même après, il n'était pas dis que tu dormirais sur tes deux oreilles. Tu sens ton excitation fulgurante refluée doucement pour finir de disparaître. Tu te lèves pour aller ouvrir la fenêtre. Il fait beaucoup trop chaud en ce moment en Floride et l'attaque de Prue ne t'a pas aidé du tout. Tu t'adosses à l'ouverture et tu portes à nouveau ton regard vers le lit où Prudence se trouve toujours. Tu décides de répondre finalement à sa question.

« T'as raison. T'es une vraie garce avec moi. Mais je suis pas du genre à laisser quelqu'un pourrir dans le fossé. Même la pire des garces. Et puis... Considère ça comme une occasion d'avoir ton parfum imprégné dans mes draps. »

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MessageSujet: Re: La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton   La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton EmptyLun 6 Mai - 22:18



La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens.
Jte laisserai pas, fais moi confiance oui c’est bien ça le problème là-dedans, la confiance, tu ne la donnes pas, ne l’accordes jamais, t’as peur de faire confiance parce qu’on finit toujours pas la trahir inévitablement. Les gens te prennent pour une handicapée des sentiments mais ça n’a rien à voir, tu te protèges c’est tout, pourquoi prendre le risque d’être blessée ? T’essayes de faire taire toutes ces pensées pourtant t’y arrives pas, comme si ton esprit lâchait tout ce que tu te refusais à te révéler à toi-même et c’est trop dur, tu ne veux pas de tout ça. Il te regarde encore de cet air tendre presque compatissant, t’as envie de lui hurler d’arrêter ça tout de suite, tu veux pas de sa main qui caresse tes cheveux, tu préférais qu’il les empoigne sauvagement, tu te surprends à aimer le contact de ses doigts sur ta joue. Tu t’horripiles de penser ainsi, pourtant le manège est bien huilé, pas d’attachement, pas de souffrance inutile. Tu décides de prendre les choses en main et lui grimpes dessus pour l’embrasser, tu te débarrasses de tes fringues, t’aimerais le délaisser de les siennes également tandis que ta langue vient trouver sa jumelle mais il t’agrippe fermement les bras et te repousses sur le lit. Arrête, t’es défoncée. Reposes-toi maintenant, j’irais nulle part à ce refus tu te figes sur place, il ne t’avait jamais dis non et voilà que monsieur maintenant se préoccupe de la dose de coke dans ton organisme ? T’y comprends plus rien, tout ce que tu vois c’est qu’il ne veut pas de toi. Il se lève soudain, s’éloigne, s’écarte, met de la distance entre vous alors qu’il va chercher de l’air ailleurs tandis que toi-même t’as l’impression de suffoquée. Tu te redresses à ton tour, le drap plaqué contre ta peau tu t’assoies sur son lit, te recroquevillant comme si cela pouvait te faire te sentir mieux, tu rapproches tes genoux de ta poitrine et les attrapes, t’as presque envie de fourrer ta tête dedans mais tu veux pas lui montrer que son refus t’a blessé. Tu déglutis presque dégoutée de ton être, t’en as marre d’être une telle loque et tu sais même plus comment te sortir de ce cercle vicieux. Il t’a repoussé et t’as du mal à l’accepter, d’ordinaire tu te serais levée l’aurait traité de gros con ou d’impuissant et tu te serais tirée, mais pas cette fois…Non, cette fois l’émotion prend le pas sur ton foutu caractère et tu trouves rien à dire. Tu te demandes juste, tu te demandes si c’est parce que tu le répugne autant que tu te répugne ou si c’est parce qu’il essaye d’être prévenant. Tu l’ignores, t’es pas habituée, tu sais pas comment réagir face à quelqu’un qui s’inquiète parce que fondamentalement tout le monde s’en fou. Et c’est cruel parce qu’il te laisse entrevoir l’espoir vain que peut être t’as une quelconque importance à ses yeux. T'as raison. T'es une vraie garce avec moi. Mais je suis pas du genre à laisser quelqu'un pourrir dans le fossé. Même la pire des garces. Et puis... Considère ça comme une occasion d'avoir ton parfum imprégné dans mes draps. Tu souris à sa remarque, un sourire léger, pas provocateur comme à ton habitude plus résigné Oh je vois, monsieur est si prévenant…Et depuis quand tu veux le beau le rôle ? T’es pas totalement cinglante mais pas non plus agréable, un reste d’auto-défense qui resurgit. Tu veux pas être sa bonne action, t’aurais préféré qu’il te laisse dans ton fossé tiens.

Pourtant tu bouges pas, tu le regardes intensément comme si t’avais envie de le disséquer pour voir ce qu’il cache, comprendre ce qu’il est. A tes yeux il est d’une beauté incomparable, pas juste beau, séduisant, non pas de cette façon, c’est tout son être que t’aimes à cet instant. C’est sa façon de se passer sa main sur la nuque quand il est mal à l’aise ou ce froncement de sourcil qu’il fait si souvent, puis t’aimes sa manière de s’occuper de sa sœur même si tu dis qu’il l’étouffe tu trouves ça juste incroyablement touchant. Ce genre de trucs que tu remarques jamais mais avec lui si, ce genre de trucs que tu t’avoueras jamais clean mais que ce soir tu te laisses percevoir. Puis à force de l’observer dans ce silence à la lueur du soir une envie monte en toi, rapidement tu te lèves et attrapes un crayon de bois dans ses affaires ainsi qu’un calepin trouvé dans une pile de paperasse Bouges pas surtout lui demandes-tu d’une voix enjouée qui te surprends toi-même. Tu te rassoies alors sur le lit, en sous-vêtement mais peu importe, il t’a déjà vu bien moins habillée que ça et commences à dessiner les contours de son visage si particulier sur le papier. T’es comme ça, faut toujours que tu dessines quelque chose, tu l’as jamais fait en sa présence parce qu’on peut pas dire qu’à part le sport de chambre vous faisiez vraiment autre chose, mais à le voir là, adossé au mur, avec cette petite brise légère qui vient caresser vos peaux t’as juste envie de fixer l’instant. T’as besoin de capturer son image, tu trouves qu’il fait un parfait model qui plus est. Tes yeux passent habilement des siens à ta feuille, t’essayes de retranscrire aux mieux cette expression qui n’appartient qu’à lui. Tu souris malgré toi devant cette vision mais tu restes concentrée. Puis, alors que tu te sens flancher de minutes en minutes tu rends les armes, autant être honnête le temps d’une nuit, de toute manière tu n’arrives plus à t’arrêter alors pourquoi t’obstiner ? Dis Ceylan, tu crois que c’est comme les mines de ces crayons ? Tu l’avais encore jamais appelé ainsi mais ce soir tu te permets bon nombre de choses que tu ne devrais pas. Tu le fixes silencieuse, il te regarde incrédule et tu vois bien qu’il ne comprend pas ta question alors tu reprends presque dans un murmure Les sentiments…tu crois aussi que ça s’use quand on s’en sert ?



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Dernière édition par Prudence C. Deschamps le Mar 7 Mai - 2:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton   La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton EmptyMar 7 Mai - 0:44

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« Oh je vois, monsieur est si prévenant…Et depuis quand tu veux le beau le rôle ? »
« Tu ne m'as pas laissé l'occasion d'avoir le beau rôle. Je suis comme ça, mais tu ne le sais pas, c'est tout. »

Et c'était la stricte vérité. Mais est-ce que t'avais essayé de tenir ce rôle avec elle ? Non, absolument pas. T'avais justé chercher à limite vos contacts au strict minimum. Vous vous supportiez même pas dès que votre besogne était achevé. Vous essayiez pas de vous apprécier en fait. Vous faites tout pour que ce soit pas le cas, parce que ça signerait le début de la fin. Parce que t'as pas le temps pour des attaches, tu refuses de t'attacher. Alors tu fais tout ce qu'il faut pour que ça n'arrive pas, comme ne jamais coucher deux fois avec la même fille. Pourtant avec elle, tu le fais. Ce serait trop facile de dire que c'était parce que vous vous détestiez mutuellement. Mais la vérité c'est que cette fille tu l'as bel et bien choisi. C'est pas le hasard qui fait que vous couchez ensemble encore et toujours depuis plus d'un an. Non, c'est une connerie que t'énonce même pas tellement elle est énorme, tu préfères pas en parler. Mais cette fille te plaît, elle t'intrigue, elle te stimule. Pas juste sexuellement s'entend. Mais t'as pas cherché à creuser, de peur de tomber sur quelque chose qui t'emprisonnerait à jamais. Mais là, t'es en train de craquer. Elle est en train de te faire craquer. Ta coke a creusé pour toi et t'as l'impression de te trouver au milieu d'une mine de pierres précieuses.

Bouge pas surtout... Non tu bougeras pas, trop pris que t'es par tes propres révélations. Il fait pas toujours bon fouiller au plus profond de soi pour trouver des réponses. Ces réponses, t'aurais jamais dû les chercher. Mais son honnêteté avait ouvert une branche en toi autant qu'en elle, te poussait à t'interroger toi aussi sur tes réelles motivations. Tu la fixais sans rien dire, concentrée qu'elle était à dessiner. Elle souriait, c'était bien la première fois que tu lui voyais une expression aussi innocente sur le visage. Et mon dieu quel sourire ! Tu détournes les yeux un instant mais tu reprends vite ta position initiale pour pas te faire engueuler.Si y'a une chose que tu savais c'est qu'elle dessinait. Mais tu savais pas à quel point elle était douée. Tu lui aurais bien allumé la lumière pour l'aider mais t'as pas le droit de bouger alors bon.

« Dis Ceylan, tu crois que c’est comme les mines de ces crayons ? »

Tu tiques autant parce qu'elle t'a appelé Ceylan que pour sa question. Ceylan. C'est comme ça que ta mère t'appelle. Elle a jamais beaucoup aimé Anton, choisi par ton père, mais Ceylan, elle adorait ce prénom. Elle adore. Tu devrais pas parler d'elle comme si elle était morte. Tu te lèves puisqu'elle ne dessine plus, tu te rapproches pour voir son oeuvre. Mais t'as toujours pas compris où elle voulait en venir. Elle a du le lire dans ton regard parce qu'elle a continué. T'es obligé de tendre l'oreille tellement elle a baissé la voix.

« Les sentiments…tu crois aussi que ça s’use quand on s’en sert ? »

Tu te passes une main dans les cheveux. Tu l'observes pensif. Tu finis par te laisser tomber sur le lit et tu poses ta tête sur ses genoux, comme ça, naturellement, juste parce que t'en as envie. Tu croises les mains sur ta poitrine et tu lèves les yeux vers elle. Elle si fragile et si honnête avec toi. Tu te dis que si elle a ouvert sa carapace, tu dois en faire autant toi aussi nan ? T'en as envie, pourquoi te retenir ? C'est stupide.

« Je crois que c'est plus qu'un simple crayon. Je crois que malgré le temps et les épreuves, ma mère n'a jamais cessé d'aimer mon père, aussi imparfait qu'il ait pu être, aussi imparfaite qu'ait pu être leur relation. Je crois qu'on peut toujours aimer de la meilleure façon possible mais qu'on l'oublie et qu'on croit toute relation comme acquise au bout d'un moment. Je crois pas que les sentiments s'usent, ils s'affutent comme une lame mais c'est à double tranchant. T'es beaucoup plus heureux mais à la moindre erreur, tu souffres encore plus. On a tous un potentiel amoureux en nous, une capacité à aimer hors du commun à laquelle on devrait lâcher la bride, même si c'est pas pour longtemps. Voilà ce que je crois. Puis je crois en ça.. »

Tu tends la main vers elle, la pose sur la nuque et tu l'attires vers toi avant d'avoir eu le temps de penser. Tu l'embrasses. Pas avec la faim et l'empressement habituels. Tu l'embrasses doucement, affectueusement, un peu comme si t'avais peur qu'elle te file entre les doigts, un peu comme si t'avais peur de l'effrayer, tel une biche prise dans les phares d'une bagnole. Elle était la biche et t'étais la bagnole. Mais t'adoptais un train de croisière pour pas qu'elle ait peur et pour qu'elle comprenne. Comprenne quoi ? Tu voulais pas te l'avouer encore une fois. C'était trop flippant.



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Prudence C. Deschamps
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MessageSujet: Re: La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton   La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton EmptyMar 7 Mai - 13:35



La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens.
Soudain sa silhouette se remet en mouvement, il bouge et se rapproche, vient s’asseoir à tes côtés et cette démarche te déstabilise. Tu te sens vulnérable face à cette proximité que pourtant tu recherches sans cesse avec hargne mais d’ordinaire il y a ce mur qui vous sépare, pourtant il est en train de se fissurer petit à petit. Tu sais qu’il peut t’atteindre trop facilement, tu le sens et c’est tout ton corps qui réagit, te flanquant la chair de poule d’un seul coup rien qu’en sentant son bras passer près du tient. Il vient observer ton œuvre de plus près, tu n’as pas eu le temps de finir mais tu as dessiné l’essentiel, son visage et son buste étant à présent couchés sur le papier. Tu détournes les yeux craignant son jugement, tu n’aimes pas montrer tes dessins, tu les trouves toujours surfaits et sans émotions, Phoenix pense que tu dis n’importe quoi mais après tout on est jamais objectif sur son art. D’ordinaire tu fais des dessins beaucoup plus sombres, lugubres, presque macabres, ils tapissent le mur de ta chambre, pas celui-ci…t’avait pas envie de faire transparaître ton mal être non, y’a seulement toute cette affection inavouable que tu as pour lui qui envahit le papier. Elle l’imbibe et habite chaque coup de crayon, t’as peur qu’il le voit, qu’il comprenne parce c’est quand tu dessine ou photographie que tu te montres sous ton vrai jour. Les gens dans ton viseur se sentent épiés et vulnérables, ils ne saisissent pas qu’en réalité c’est bien celui derrière l’appareil qui l’est le plus. Un silence s’installe entre vous et tu te demandes même s’il a ne serait-ce qu’entendu un mot de ta question, il faut dire que tu as parlé d’une voix si faible, si fluette qui ne te ressemble en rien. Puis, alors que tu déchires le dessin du calepin pour le plier en quatre tu sens quelque chose de chaud se poser sur tes cuisses nues, tes yeux reviennent soudain vers lui et tu constates avec surprise qu’il s’est allongé, callant sa tête sur toi. A ce contact tu te figes complètement, t’as peur de bouger et de lui faire mal, c’est stupide et cependant c’est ce que tu ressens, t’as comme cette crampe à l’estomac, tu veux pas l’analyser parce que tu sais déjà ce qu’elle veut dire. Ton visage se baisse pour faire face au sien, ton regard coule et vient trouver ses yeux qui pour une fois n’essayent pas de te cacher ce qu’il pense, première fois où vous vous regardez vraiment.

Tu le contemples et t’as l’impression qu’il est plus accessible qu’il ne l’a jamais été, plus proche qu’il ne le sera jamais, plus proche que quand vos corps se mêlaient, ça n’a rien à voir Je crois que c'est plus qu'un simple crayon. Je crois que malgré le temps et les épreuves, ma mère n'a jamais cessé d'aimer mon père, aussi imparfait qu'il ait pu être, aussi imparfaite qu'ait pu être leur relation. Je crois qu'on peut toujours aimer de la meilleure façon possible mais qu'on l'oublie et qu'on croit toute relation comme acquise au bout d'un moment. Je crois pas que les sentiments s'usent, ils s'affutent comme une lame mais c'est à double tranchant. T'es beaucoup plus heureux mais à la moindre erreur, tu souffres encore plus. On a tous un potentiel amoureux en nous, une capacité à aimer hors du commun à laquelle on devrait lâcher la bride, même si c'est pas pour longtemps. Voilà ce que je crois. C’est étrange d’entendre ces mots, de voir qu’il se livre autant que tu crois l’avoir fait jusqu’ici, étrange de se dire que la cocaïne dans ton être agit comme un miracle sur le sien. Tu penses pouvoir le comprendre à cet instant alors qu’avant tu n’essayais même pas, finalement il n’est peut être pas aussi insensible qu’il le laisse entendre…Il est comme toi, il se cache et se protège, tu le détestais parce qu’il te ressemblait trop, tu craignais ce qu’il pouvait faire ressortir chez toi. Des trucs dont t’avais même pas idée. Cette chose dont vous êtes en train de parler : les sentiments. Peut être que ton cœur est pas aussi mort que tu le pensais. Tu peux pas les définir mais tu sais qu’ils sont là, quelque part bien planqués. Pourquoi lui ? Pourquoi c’est lui qui fait resurgir tout ça ? Pourquoi c’est avec lui que tu couches encore et encore sans te lasser depuis tout ce temps ? Tu comprends pas, pourtant tu l’as pas choisis, t’as rien fait pour que ça arrive. Non…Tu ne l'as pas choisis, et puis même si tel avait été le cas, ta souffrance aurait-elle été différente ? Peu importe d'où il est venu, par où il est entré. Il est là, assit au sommet de ton organe à boire le peu d'amour que t’as à partager, joli tableau. Puis je crois en ça… Sa main glisse alors sur ta nuque et approche ton visage du sien pour t’embrasser, pas comme d’habitude, ce n’est pas pressant ni même sexuel, c’est juste…vrai. Tu n’as même pas eus le temps de réagir, peut être que tu l’aurais repoussé sinon parce que ce genre de geste c’est la porte ouverte à tout ce que vous vous refusiez. Mais n’est-il pas déjà trop tard pour ça ? Et à écouter ton cœur tambouriner dans ta poitrine tu te dis qu’on peut peut-être mourir d’un baiser…

Une larme perle alors au coin de ton œil, roule sur ta joue pour finir sa course sur la sienne. C’est pas une larme de tristesse, ni même de bonheur, juste de soulagement parce que tu relâches tout d’un seul coup, t’as l’impression de laisser tomber cette armure qui pesait des tonnes et ça te fait un bien fou. C’est agréable mais ça fait aussi horriblement peur, d’ailleurs tu tremblotes quelque peu alors qu’il fait une chaleur de dingue. Ses lèvres se détachent enfin de tiennes et il se redresse, assit, là, à quelques centimètres de toi. Tu te rapproches encore plus, les fesses sur tes talons tu le dévisage, si proche que tu peux sentir son souffle sur ta peau…Tu déposes alors un baiser sur sa joue, un autre sur sa tempe et laisses glisser tes mains sur sa nuque, ses épaules, tu le touches à peine tu ne fais que l’effleurer du bout des doigts, avec précaution, comme si tu rencontrais sa peau pour la première fois. Tes yeux suivent le mouvement de tes mains avant de venir replonger dans les siens Tu sais… chuchotes-tu toujours trop bas, comme si t’avais peur d’entendre toi-même tes paroles Je suis si près de toi que j’ai froid près des autres… Tu te demandes s’il va comprendre ce que tu essayes de lui dire, tu peux pas passer par de long discours parce que rien que ces quelques mots sont pour toi difficiles à prononcer, t’as pas l’habitude de cet exercice il faut dire que tu ne t’entraînes pas souvent. Faut-il toujours des mots pour nommer les sentiments ? Faut-il énoncer les choses pour qu'elles existent ? Tu l’ignores, tout ce que tu sais c’est que s’il le voulait il pourrait te briser en une seconde, tu lui en donnes l’occasion toi qui t’exerces à toujours rester à distance. Mais pas ce soir, pas avec lui. Parce que peu importe combien quelque chose peut nous blesser parfois l'abandonner fait encore plus mal.



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MessageSujet: Re: La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton   La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton EmptyMar 7 Mai - 23:16

La télévision nous a appris à croire qu’un jour on serait tous des millionnaires, des dieux du cinéma, ou des rock stars. Mais c’est faux ! Et nous apprenons lentement cette vérité. On en a vraiment, vraiment plein l’cul !
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Tu sens une larme sur ta joue. Pendant un moment, tu crois que ça vient de toi. Mais non, ça vient d'elle. Alors tu t'interroges ? Est-ce que c'est si mal que ça ? Est-ce qu'elle t'en veut d'avoir fais ça ? Est-ce que tu lui fais du mal ? Pourquoi elle te repousse pas ? Pourquoi elle se dégage pas ? Pourquoi elle ne s'enfuit pas ? T'es perdu, perdu dans ta tête, perdu dans ce baiser. Il doit avoir le goût de ton incertitude et de tes doutes, le goût de ton incompréhension de ta langue à la sienne.
Tu la sens trembler sous tes doigts et t'enroules tes bras autour d'elle pour la serrer plus fort contre ton torse. Elle a l'air plus délicate que jamais maintenant que tu peux plus détacher tes lèvres d'elle. Pourtant tu la relâches, tu te redresses, tu plantes ton regard dans le sien et t'attends, t'attends. Tu penses qu'elle va s'enfuir et pourtant elle comble le peu de distance présent entre vous. Tu sens sa chaleur plus que jamais. Elle t'ennivre, nappe ta peau, tu sens son parfum. Elle dépose un baiser sur ta joue, tu fermes les yeux. Tu sens d'autres baisers, d'aytres caresses. Tes doigts glissent sur sa peau nue, ses bras, son dos, sa nuque, son visage. Ton pouce glisse sur ses lèvres que tu meurs d'envie de dévorer.

« Tu sais… » Tu ouvres les yeux, tu la fixes alors que ton doigt parcourt la ligne de son cou. « Je suis si près de toi que j’ai froid près des autres… »

Des paroles énigmatiques dans la bouche d'une fille enigmatique. Tu fixes un moment ses lèvres, hésitant à les happer de nouveau puis tu plonges à nouveau dans ses yeux magnifiques. Tu essaies de capter, de comprendre chacune de ses pensées, chacune de ses émotions. Un truc que t'as jamais fais avant mais que tu creuvais d'envie de faire maintenant. Qu'est-ce que t'étais censé comprendre ? Qu'est-ce qu'elle attendait de toi ? T'avais tellement peur de te tromper. Ca t'était encore jamais arrivé, t'as jamais hésité comme ça, t'as toujours été sûr de toi. Mais pas là, pas avec elle. Tu te sens comme une coquille prête à exploser à la moindre pression. Tu la prends délicatement par la taille et tu l'allonges sur le lit, la surplombant de toute ta hauteur. Tu restes en appui sur les coudes pour ne pas l'écraser. Tu écartes quelques mèches du bout des doigts. Elle est tellement belle...

« J'ai absolument rien compris... Mais je pige rien à ce qu'il se passe entre nous. Mais ça me dérange pas de te réchauffer, suffit que tu restes là avec moi et t'auras plus jamais froid. T'auras plus jamais froid, je te promets.. »

Tes lèvres glissent le long de son coup pâle, tu savoures la saveur de sa peau. Tes mains remontent le long de ses jambes. Ton nez vient se perdre dans ses cheveux, tu soupires. C'est au tour de tes dents de venir à la rencontre de la peau tendre de son coup. T'es en train de perdre la bataille contre ton envie. Tu lèves des yeux fiévreux vers elle. T'articules difficilement. Tu balbuties.

« C'est pas comme les autres fois... C'est pas comme les autres fois, non. C'est... différent. Prue, je... j'ai besoin de toi. Je veux pas te lâcher. Tu comprends ? J'ai aucune envie de te lâcher... »



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MessageSujet: Re: La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton   La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton EmptyMer 8 Mai - 1:00



La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens.
Ses caresses te font l’effet d’un électrochoc, ça t’a jamais fait ça, pourtant il t’a déjà touché mais jamais de cette façon….comme si ça comptait. Tu sens tes poils se hérisser à son contact, tu devrais pas le laisser t’atteindre ainsi, tu devrais lui demander d’arrêter, tu devrais pas lui dire tout ça. Mais tu fais jamais ce que tu devrais. Il te fixe et son silence te paralyse, t’en a peut être trop dis, cette fois il risque de comprendre et de te laisser, comme tous les autres. T’es en train de briser les règles implicites entre vous, pourquoi tu fais ça ? T’en sais rien, juste parce que t’en a envie. Non, c’est même plus une envie, c’est un besoin viscérale, tu veux pas qu’il prenne peur, tu veux pas qu’il te chasse, s’il te stoppait soudain après toutes ces confidences t’en crèverais sur place pour sûr. Tu sens qu’il a ce pouvoir sur toi et tu es la plus idiote de la terre de le lui avoir donner, tu veux pas le regretter un jour. Mais là il y a ce sentiment qui t’est tombé dessus, tu ne pense pas à la souffrance, tu ne pense pas à sa mort ; il y a trop d'euphorie, d'espoir et de vacarme en toi. Il t’attrape alors par la taille et t’allonge sur le lit et tu as encore l’impression déstabilisante que ton cœur va exploser dans ta poitrine. T’aimerais te l’arracher pour qu’il arrête de cogner aussi fort, pour qu’il arrête de peser aussi lourd à cet instant. Tu profites du fait qu’il soit étendu sur toi pour faire glisser tes doigts le long de son dos, caresser ses flancs, tu t’agrippes à son buste parce que t’as peur qu’il s’en aille, t’aimerais qu’il t’écrase encore plus, toujours plus, de tout son poids juste pour être sûr de bien le sentir près de toi. Tu veux réduire cette distance entre vous, distance que tu as pourtant pris soin d’instaurer il y a déjà un an de cela. J'ai absolument rien compris... Mais je pige rien à ce qu'il se passe entre nous. Mais ça me dérange pas de te réchauffer, suffit que tu restes là avec moi et t'auras plus jamais froid. T'auras plus jamais froid, je te promets.. T’as envie de le croire, de le prendre au mot, de lui dire chiche, t’as envie de lui faire promettre de ne plus jamais te lâcher, de t’interdire de bouger ou de partir. Là, maintenant, tu pourrais t’arrêter de respirer s’il te le demandait. Tu pourrais lui appartenir tout entière, il lui suffirait d’un seul mot. Il n’a pas compris ce que tu lui a avoué à demi-mot, parce que t’as peur d’être clair, d’être maladroite, t’es effrayée à l’idée de lui dire que tu pourrais te suffire que de lui parce que tu es persuadée que lui ne voudra pas de toi. Et d’ailleurs qui le voudrait ? Qui voudrait d’une fille paumée, complètement cassée et même pas capable d’exprimer clairement ce qu’elle ressent ? Il te prendra jamais comme t’es, avec ton passé, tes fêlures. Les filles comme toi sont de passage, elles ne s’attardent jamais, on ne s’y attache pas. Tu ne devrais pas faire de promesses que tu ne peux pas tenir… murmures-tu en baissant les yeux, c’est pas vraiment un reproche plus un avertissement, tu veux pas qu’il s’engage là-dedans, c’est inutile, il t’abandonnera lui aussi, tu pressens que c’est inévitable.

Pourtant ça ne semble pas le décourager, ses lèvres viennent se nicher dans ton cou et tu fermes les paupières pour savourer l’instant, tu te délectes de ses baisers et tes jambes accompagnent le mouvement de ses mains, remontant lentement le long des siennes et agrippant sa taille. Tu les écartes pour laisser totalement son corps se poser sur le tien tandis que tu respires son odeur avec envie, ta bouche goûte la peau de son épaule nue et tu rouvres les yeux quand il s’adresse de nouveau à toi C'est pas comme les autres fois... C'est pas comme les autres fois, non. C'est... différent. Prue, je... j'ai besoin de toi. Je veux pas te lâcher. Tu comprends ? J'ai aucune envie de te lâcher... à ces mots ton cœur rate un battement, tu te figes et tu cherches à déceler le piège dans son regard mais tu vois rien, tu crains presque qu’il soit sincère parce que dans ce cas là tu sens que tu t’échapperas complètement, l’ennui c’est que tu ne réponds plus de toi quand tu es avec lui. T’as pas envie qu’il te lâche, tu rêves de te perdre dans ses bras et de ne plus pouvoir y échapper. Tu te pinces la lèvre inférieure tandis que t’essayes le plus possible de maintenir ce silence, tu sens que ton esprit veut encore laisser échapper des paroles inutiles tu te retiens et c’est la chose la plus difficile, surtout quand il te regarde de cette manière. Tu n’as pas compris hein ce que je t’ai dis tout à l’heure ? C’est tout simple pourtant, si simple que moi-même je ne sais pas comment réagir face à cela. En fait…Je ne serai jamais rassasiée de toi. Cette faim qui me ronge m'est inconnue. Elle m'a prit au coeur comme si on m'avait poignardé. Elle me bouleverse, me blesse aussi, en s'attaquant à moi comme une maladie. Elle s'est infiltrée dans mon système immunitaire. Mes anticorps ont été vaincus comme de pauvres soldats inutiles… Ca y est, tu recommences à vomir un flot de paroles insensés, arrête toi ! Arrête-toi immédiatement avant de dire la plus grosse connerie de ta vie ! …Je suis malade de toi. Trop tard. Pour la première fois de ton existence tu sens le rouge te monter aux joues tellement ce genre d’aveu ne te ressemble en rien. Morte de honte et de confusion tu plaques tes mains sur ton visage pour le cacher, tu redeviens une gamine idiote et fragile, trop fragile. Il ne dit rien et t’as envie d’aller te planquer dans un trou de souris, de t’excuser, de lui dire que tu mens. Mais le problème, c’est que tu ne mens pas.


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MessageSujet: Re: La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton   La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton EmptyMer 8 Mai - 11:59

La télévision nous a appris à croire qu’un jour on serait tous des millionnaires, des dieux du cinéma, ou des rock stars. Mais c’est faux ! Et nous apprenons lentement cette vérité. On en a vraiment, vraiment plein l’cul !
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« Tu ne devrais pas faire de promesses que tu ne peux pas tenir… »
« Je tiens toujours mes promesses. »

T'as répondu du tac au tac sur le même ton, tu sais pas si elle t'a entendu ou pas t'es déjà passé à autre chose, très vite, très simplement. Tu sens son sang pulsé dans ses veines et tu te demandes ce bruit sourd c'est ton coeur ou le sien ? Le tien, tu le sens plus vraiment, t'es comme anesthésié, tu te demandes s'il bat encore, là, quelque part, dans ta poitrine. T'en sais rien. Tu lui as ouvert la porte et peut-être qu'il en a profité pour se barrer, c'est aussi simple que ça. Il s'est envolé, léger, allégé mais toi tu restes prisonnier d'elle. Ton corps reste prison du sien et t'as jamais été aussi content d'être enfermé. Cette fille, c'est ton paradis et ton enfer, et ça te plaît.
Tu dois avoir la tête dans un trou noir quand tu décides de vider ton sac, à demi mots. Ca te ressemble pas. Pas de vider ton sac mais de ne pas dire les choses avec les bons mots. T'es honnête et t'as pas peur des sentiments mais là tu te sens gauche et pataud. Pour la première fois tu te sens comme l'ado que tu es, jeune, vulnérable et certainement pas infaillible. Face à elle tu es enfin ce que tu aurais du être: un gosse au bord du gouffre, en passe de passer à l'âge adulte avec ses peurs et ses doutes, qui essaie d'extérioriser son mal-être comme son bonheur. Tu es toi cette fois, pas celui que tu dois être. Juste toi, Ceylan.
Tu la sens immobile. Cette fois, tu l'as faite flipper et elle va se tirer, c'est certain. Et tu remettrais pas d'un truc pareil. C'est pas comme si elle te laissait à moitié à poil sur ton lit, non. Tu t'es jamais senti aussi à poil de ta vie. T'as la cage thoracique éventrée et le coeur à nu. C'est un étrange spectacle que voilà, terrifiant et fascinant, dans la pénombre de la chambre. Que faire ? Que faire ? Elle a l'air d'un petit animal baissé qui attend que tu baisses ta garde pour filer. T'es tout prêt de la relâcher quand elle te répond finalement.

« Tu n’as pas compris hein ce que je t’ai dis tout à l’heure ? C’est tout simple pourtant, si simple que moi-même je ne sais pas comment réagir face à cela. En fait…Je ne serai jamais rassasiée de toi. Cette faim qui me ronge m'est inconnue. Elle m'a prit au coeur comme si on m'avait poignardé. Elle me bouleverse, me blesse aussi, en s'attaquant à moi comme une maladie. Elle s'est infiltrée dans mon système immunitaire. Mes anticorps ont été vaincus comme de pauvres soldats inutiles… Je suis malade de toi. »

Ton coeur rate un battement. Tiens, il est toujours là lui. Tu laisses un silence irréel envahir tout ton être alors que ton cerveau passe au crible tout ce qu'elle vient de te dire. Tu as peur d'avoir mal compris, de te faire des idées mais sa dernière phrase est sans équivoque, comme sa réaction. Tu laisses échapper un petit gloussement à la con, malgré toi. T'as jamais gloussé de ta vie, c'est moche. Doucement tu écartes ses doigts pour la voir à nouveau.

[colo=#666699]« Si on m'avait dis que je serais prêt à me damner pour une fille comme toi, je l'aurais jamais cru. Un an pour contourner ce... truc qu'on avait bâti entre nous, en parfait trouillard. Un an pour atteindre la mâturité nécessaire pour se poser les bonnes questions. Un an pour se rendre à l'évidence. On a choppé le même virus j'crois mais j'ai aucune envie d'en guérir. Ce serait un peu comme s'arracher le coeur: impossible. »[/color]

Et tu plonges sur ses lèvres pour un baiser passionné. C'est tout ton corps, toute ton âme qui se presse contre elle dans une envie irrépressible de fusionner avec elle, de la sentir, de la toucher, de la vivre pleinement. T'es euphorique, tes lèvres goûtent sa joue, sa bouche ses cheveux. Tes mains sont rivés à sa peau comme si elle ne devait jamais au grand jamais les quitter. Lorsque tu détaches tes lèvres des siennes, c'est pour la dévorer des yeux. Doucement, tu tires sur son mini-short qui instaure encore trop de distance entre vos deux corps. Tu n'as aucun mal à le lui enlever, il était déboutonné. Tu t'attaques à ses bas résilles ensuite, sans précipitation aucune, à gestes lents, avec des caresses tendres et sensuelles. Tes yeux n'ont pas quitté les siens. Tu connais son corps, tu n'as pas besoin d'eux pour te guider dans ton exploration. Finalement, tu t'assoies et tu l'attires à califourchon sur toi. L'une de tes mains vient se poser sur sa cuisse et l'autre remonte le long de son dos pour venir emprisonner sa nuque tandis que tes lèvres viennent à la rencontre de sa poitrine pâle.



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MessageSujet: Re: La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton   La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton EmptyMer 8 Mai - 20:10



La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens.
Tu l’entends glousser doucement tandis que toi tu ne sais plus ou te mettre. Bah tiens il manquait plus que ça ! Mais c’était prévisible pourtant, bien sûr que tout ça est ridicule, cette confession est ridicule, cette attitude est ridicule, toi en fait. Il doit se dire qu’il s’est bien trompé sur ton compte, il voulait un coup vite fait, une fille sans prise de tête, et voilà ce qu’il récolte. Tu as beau te donner ce genre dur, d’une fille incassable en fait t’es comme toutes les autres, morte de trouille à l’idée d’un rejet. Non, t’es même pire, c’est pour cela que tu portes toujours ce masque de personne insensible. Que t’as constamment ce sourire aux lèvres. Il le connait ce sourire là, celui qui veut dire : « Tu me connais pas entièrement. Et tu ne me connaîtras jamais entièrement. » T’es forte pour ce type de magie. Tu es tellement douée pour dissimuler les choses, et...pour cacher, pour esquiver. Mais tu as tellement d'amour dans ton coeur que l'idée de tout laisser sortir, de dévoiler ton jeu, t'effraye à mourir. Avec lui t’as prit un risque, mais si jamais il ne voulait pas prendre ce risque avec toi ? Tu te retrouverais comme une conne complètement déboussolée, encore plus que tu l’es maintenant. Si on m'avait dis que je serais prêt à me damner pour une fille comme toi, je l'aurais jamais cru. Un an pour contourner ce... truc qu'on avait bâti entre nous, en parfait trouillard. Un an pour atteindre la mâturité nécessaire pour se poser les bonnes questions. Un an pour se rendre à l'évidence. On a choppé le même virus j'crois mais j'ai aucune envie d'en guérir. Ce serait un peu comme s'arracher le coeur: impossible. Il a dégagé tes mains pour pouvoir te regarder, il te fixe et tu sens tes joues s’empourprer un peu plus, pourtant un sourire se dessine sur tes lèvres, tu devrais avoir peur de t’engager là-dedans, c’est pas pour toi mais t’y peux rien, t’es heureuse, peut être pour la première fois de ta vie tu n’as pas envie de fuir, de le fuir. C’est peut être impossible mais là, tout de suite, t’as l’impression que tu pourrais, tu pourrais t’arracher le cœur s’il te le réclamait. Ce serait plus facile ainsi, t’aurait pas ce poids atroce dans ta poitrine, t’as la sensation que c’est trop lourd à porter pour toi, ça demande trop d’efforts, trop d’investissement. Tu te sens incapable de gérer cette douleur, pourtant c’est une douleur agréable, qui te fait un bien fou. Elle est là et te rappelle que t’es peut être pas aussi morte que tu le pensais, c’est un peu comme si Ceylan t’avait redonné vie malgré lui.

Ses lèvres viennent se poser sur ta joue, ta bouche, ton cou, il t’offre ainsi une multitude de baisers, si doux, si léger, t’aimerais que jamais il ne se détache de toi. Un rire s’échappe de ta bouche, tu te surprends à apprécier le moment, c’est pas comme d’habitude, pour une fois ça compte, ça semble vrai et si irréel en même temps. Et si c’est ça le bonheur ? Pas même un rêve, pas même un promesse…juste l’instant. Tes mains attrapent son visage tandis qu’il te délaisse de tes bas résilles, vos yeux ne se quittent plus, tu le manges du regard. Qu'est ce qu'il peut bien il y avoir dans les yeux de si mystérieux, de si extraordinaire qui fait que quand ils se rencontrent, c'est plus qu'un contact, c'est comme un aimant qui vous attrape par derrière la tête, comme un filet à sentiment qui écume le fond de votre coeur ? Tu le regardes et tu ne peux pas arrêter de le regarder comme si c’était plus important que tout le reste. Puis il se redresse, s’assoit et t’attire au dessus de lui, au contact de sa main qui remonte le long de ton dos pour venir attraper ta nuque tu frissonnes, tout ton corps le désire, tu peux sentir ton envie pour lui dans chacun de tes membres. Au moment où ses lèvres caressent ta poitrine un soupir de plaisir t’échappe. Tu viens caler ta tête dans son cou, embrassant son épaule tu t’approches de son oreille et en mordilles légèrement le lobe avant de lui chuchoter Merci… Juste ce simple mot, tu veux pas l’expliquer, ni le répéter et peu importe quelle interprétation il lui donne. Tu le remercie pour une multitude de choses…Pour t’avoir remarqué dans un premier temps à cette soirée il y a un an de cela, pour s’être intéressé à toi quand plus personne ne le faisait, pour pas te traiter comme la merde que tu es le trois quart du temps. Merci pour t’avoir ramené ce soir, pour s’inquiéter pour toi, merci pour te regarder de cette façon là, merci parce qu’il ne te juge pas, il ne te juge jamais. Puis surtout tu le remercie pour t’avoir aidé à sortir de cette peau dans laquelle tu t’es glissée depuis des années et qui te bouffait l’existence. Tu sais que rien n’est gagné mais t’as fait plus de pas vers lui que vers n’importe quelle autre personne dans toute ta vie.

Tu l’allonges doucement sur le lit, toujours à califourchon sur lui tu t’appliques à embrasser sa joue, son menton, tu hésites sur ses lèvres avant de te rétracter au dernier moment un sourire taquin au coin des tiennes. Ta bouche descend le long de sa mâchoire, s’attardent dans le creux de son cou avant de s’attaquer à son torse, baisant ainsi chaque parcelle de peau de ses pectoraux à son bassin. Tes cheveux suivent le mouvement de ta tête, caressant son corps du bout des mèches, tu laisses tes mains courir sur son épiderme avec lenteur et minutions. Comme si t’essayais de mémoriser ses contours en les parcourant, tu les grave dans ta mémoire au cas où ce serait la dernière fois. Parce que t’as toujours cette peur qui te tiraille le ventre, celle qu’il t’échappe d’une minute à l’autre. Tu laisses tes mains descendre le long de son torse, caresser ses aines saillantes, son nombril, s'insinuer sous son boxer, ne voulant plus que le fin tissu sépare encore vos peaux, tu peux sentir son excitation monter d’un cran à ce contact alors que la tienne est sur le point de te consumer. Sans précipitation tu le lui retires enfin et laisses ta bouche continuer son parcours.

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MessageSujet: Re: La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton   La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton EmptyVen 17 Mai - 15:57

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(hell) ▽ À 200 à l’heure dans les rues de Paris où il ne fait pas bon trainer lorsque nous sommes au volant, nous mêlons l’alcool à la beuh, la beuh à la coke, la coke au extas. Des mecs baisent des putes sans capotes et jouissent ensuite dans les copines de leur petites sœurs qui se font, de toute manière, partouzer du soir au matin.
« Merci.. »

Tu crois l'avoir entendu, mais t'en es pas sûr. T'as perdu pied avec la réalité et pourtant t'es conscient de tout ce qui t'entoure, de chaque contact, chaque centimètre de peau exposé, chaque pore de sa peau que tu caresses, chaque mouvement. C'est comme si tes yeux avaient atteint un nouveau degré d'acuité. Dans son regard, tu as vu. Enfin. Tu as vu plein que ses yeux, tu as vu plus que ce bleu captivant. Tu as eu l'impression d'effleurer son âme, comme si d'un coup, tu la comprenais, comme si tu avais vu tout ce qu'elle cachait, comme si elle s'était juste ouverte à toi. Comme si vous étiez enfin sur la même longueur d'onde. Et tu sais exactement ce que tu dois faire, ton corps réagit instinctivement. Elle s'offre à toi corps et âme, c'est la première fois que tu ressens un truc pareil. Et t'as l'impression que t'es en train de partir en mille morceaux, que ton âme s'échappe de partout pour venir embrasser la sienne. T'as l'impression d'être un fou. Un fou lucide.

Tu te laisses allonger sur le lit sans chercher à résister. Tu aimes quand elle prend les commandes. Elle fait pleuvoir une pluie de baisers sur la peau nue de ton torse. Tu as les paupières à demi closes, tes mains se remontent le long de ses cuisses et enfin lui pétrissent les hanches. Tu frissonnes sous ses caresses, tu te laisses porter par tes émotions, par tes sensations. Tu ne fais pas confiance qu'à tes yeux. En fait, là tout de suite il ne te sert plus à rien. Mais tes sens sont saturés, saturés d'elle. Elle est partout tu la sens partout et nulle part à la fois. T'as toujours été sensible, ta peau n'a jamais su résister aux caresses. Quand soudain ses doigts glissent dans ton boxer tu tressailles, tu te sens tressaillir, ta main trouve ses cheveux, tu les caresses, tu y glisses tes doigts. L'intensité grimpe d'un cran, tu sens tous tes muscles se tendrent d'excitation et de plaisir alors que sa bouche continue son oeuvre.

Limite tu te sens fiévreux, ta main aggripe les draps alors que c'est de ton corps que tu essaies de ne pas perdre le contrôle. Respire mec. Respire. Pense... pense à la moto dont tu rêves. Cette moto sur laquelle t'imagines très facilement Prue offerte et à moitié nue.. Tu penses un long soupir de plaisir. Mauvaise tactique. Pense à une balle. Une balle de golf. Une petite balle de golf merdique. Merdique. Merde. Très vite, tu la renverses sur le lit. Tu peux plus attendre, c'est de la torture. T'es empressé d'un coup. Ta bouche vient accrocher la sienne, se liée intimement à sa langue. Tes mains lui retirent fébrilement les derniers bouts de tissu qui te gênent et dont tu n'as rien à faire. Enfin tu t'arrêtes un instant pour l'observer, complètement nue, complètement offerte. Ton regard épouse chacune de ses formes mais c'est vers ses yeux que ton attention revient inexorablement, tu caresses sa joue.. tu la ramènes vers toi, doucement, tout doucement... Jusqu'à t'introduire en elle avec un soupir.
Tout le reste, tout le reste n'est que sensation, soupir et gémissement, plaisir, membres entremêlés, caresses et baisers interminables. Tu perds la notion du temps. Tu perds la tête. Tu murmures des paroles que tu penses sans en avoir conscience. Tu t'offres, tu t'offres à elle autant qu'elle s'offre à toi. Ca ressemble aux autres fois mais ça ne l'est pas du tout. C'est beaucoup plus. Tellement plus. Comment t'as pu te fermer à ça jusqu'ici ? Tu la sers contre toi. Ton souffle et ton pouls sont irréguliers, tu gémis, tu te crispes. Tu vas pas tenir longtemps mais depuis combien de temps est-ce que tu tiens au juste ? T'en sais rien, tu t'en fous. Tu vis dans le présent et le présent c'est elle, c'est toi, c'est vous. C'est cette expression d'extase presque parfaite sur son visage pâle, c'est cette adoration dans ses yeux clairs, c'est tous ces sentiments refoulés que tu mets dans cette étreinte, tous ces mots que t'expriment qu'à travers des caresses. C'est... trop. Tu tiens plus ! Avec un râle d'extase, tu t'oublies en elle. Tu es vide, complètement vidé, et pourtant plein comme tu l'as jamais été. T'es comblé. Ouais c'est ça, t'es comblé. Tu mets du temps à rouler sur le côté, mais tu l'attires contre toi, t'as besoin de sa chaleur. Tu l'embrasses encore une fois, tu murmures quelque chose mais ton esprit a déjà sombré dans le sommeil et ton corps le suit la seconde d'après. PRUE ▲ CEYLAN
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MessageSujet: Re: La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton   La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton EmptyVen 17 Mai - 22:26



La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens.
Ta bouche étant occupée ailleurs tu le sens soudain reprendre les devants et te plaquer sur le lit, un sourire vient orner ton visage alors que ses lèvres attrapent les tiennes. Les choses s’accélèrent d’un coup, Ceylan se débarrassant des derniers vêtements qui séparent encore vos corps qui se cherchent avec impatience. La chaleur et l’excitation montant encore un cran dans la chambre, tu as terriblement envie de lui, tout ton corps réclame son contact. Lorsqu’il pénétre enfin au plus profond de ton intimité tu pousses un soupir de plaisir et ne peux retenir les gémissements qui suivent lorsqu’il commence à doucement se mouvoir en toi. C’est bon, c’est tellement bon avec lui que t’aimerais que l’instant dur toujours, tu perds complètement la notion du temps d’ailleurs parce que tu ne rêves que d’une chose, te perdre dans cette étreinte. Alors que ton pouls s’accélère considérablement tu te laisses complètement aller, ton corps brûle de plus en plus se mêlant à la chaleur étouffante de la nuit. Ce n’est pas comme d’habitude, pour une fois ce n’est pas un coup vite fait entre deux fêtes, entre deux étrangers, tu ne baises pas pour oublier…non en fait…Il te fait l’amour et c’est totalement différent, du moins c’est comme ça que tu le ressens parce que pour une fois tu t’autorises à ressentir quelque chose. Alors, ce n’est pas comme d’habitude, c’est encore meilleur. Les mouvements de bassin de Ceylan deviennent un peu plus rapides...tandis que tes mains viennent chercher ses joues...tu plaques tes lèvres contre les siennes. Ta langue cherche l'ouverture et vient caresser sa jumelle. Vos respirations se mêlent et deviennent plus courtes. Tout est si agréable...Son corps ardent contre le tien, vos gémissements se faisant doucement échos. Ton coeur s'emballe, comme si tu venais de courir un marathon...Tu te cambres légèrement..ta poitrine s'écrasant sur son torse. Tu perds complètement la tête, lâchant totalement prise alors que tu harmonises au mieux tes mouvements avec les siens. Les vas et viens deviennent de plus en plus profonds et le plaisir encore plus exquis tandis que tu cherches ses lèvres pour les embrasser fiévreusement, tu frémis à chaque contact des mains de Ceylan sur ta peau. Vos corps ne faisant plus qu’un, tu sens que tu es au bord de l’extase. La fin approchant vos mouvements se font plus intenses, plus rapides, tu attrapes spontanément les barreaux du lit alors que les grincements du matelas se font à présent entendre de façon beaucoup plus bruyante de même que tes cris de plaisir. Tu sens ses mains se resserrer sur son corps...Son souffle brulant contre ta peau. L'air n'entre même plus dans ta bouche entre-ouverte. Cette jouissance...Le peu de raison qu’il te restait s'envole et tu cris son nom dans un dernier souffle...Tu frémis tandis que ton plaisir atteint son paroxysme et que ton orgasme prend possession de toi. Tu sens ensuite le corps de Ceylan se relâcher....Tes muscles aussi se détendent d'un coup. Il se détache alors de toi et vient s’allonger à tes côtés à bout de forces. Le lien physique qui vous unissait se brise. Complètement essoufflée...La fatigue t'assaille...alors que tes paupières se ferment doucement. Il t’attire contre lui et t’embrasse de nouveau, sa tendresse n’a pas foutue le camp et pour une fois tu ne t’en étonne pas, tu apprécie juste le moment. Tu ne penses pas à filer en vitesse comme tu le ferais normalement, tu veux juste rester avec lui, et t’endormir avec lui…Etre avec lui en fait. Pas seulement ce soir mais tous les autres soirs aussi, cette vérité vient de t’apparaître clairement, tu ne peux plus le nier maintenant c’est là, juste en face de ton nez. Sans vraiment t’en rendre compte tu te mords la lèvre ne sachant que faire de cette idée qui ne quitte plus ton esprit. Il murmure quelque chose mais tu ne l’entends pas, il articule à peine et de toute manière tu es perdue dans tes songes. Tu es absorbée par ce nouveau désir qui t’est inconnu, il est fragile et incontrôlé. Est-il vain ? Est-il vrai ? T’en sais foutrement rien. Et alors? Vous voulez tous des choses. Vous vous réveillez tous les matins avec une liste de souhaits d'un km de long et vous passerez peut-être vos vies à tenter de les réaliser, mais les désirer ne signifie pas que vous en avez besoin pour être heureux Dis…Pour être heureux, t'as besoin de quoi ? lui demandes-tu d’une voix faiblarde. Ta question reste suspendue dans le vide un moment, ce n’est qu’en relevant les yeux vers lui que tu t’aperçois qu’il est déjà profondément endormi. Tu souris attendri avant de reprendre dans un chuchotement Moi, de toi… Tu te penches ensuite pour récupérer le dessin toujours plié en quatre au bord du lit et le glisses dans la poche de ta veste non loin de là. Après quoi tu rejoins ses bras qui ont promis de ne jamais te lâcher et pour le première fois depuis longtemps le sommeil te gagne et t’emporte avec lui.

***

Tu te réveilles en sursaut, tes cheveux venant parsemer ton visage alors que tu reprends doucement ton souffle et tes esprits. Où es-tu ? Lentement tu observes les rayons du soleil percer à travers une chambre qui t’est inconnue, tes yeux s’attardent sur les affaires et les vêtements éparpillés sur le sol Aïe… lâches-tu doucement en te grattant le front, t’as une migraine carabinée et juste l’impression qu’un éléphant s’est assit sur ta tête mais à part ça…Avec qui es-tu ? Ton regard se pose enfin sur la silhouette allongée à côté de toi et encore assoupis…ANTON ?! Tu as retenu un cri de surprise alors que la mémoire te revient petit à petit. T’essayes de te rappeler la soirée, tu sais que tu l’as croisé à cette fête et après ? Tu tentes de te souvenir, d’évaluer les dégâts tandis que tu te lèves avec le plus de précautions possibles pour ne pas le réveiller. D’un pas silencieux tu gagnes la salle de bain avec difficulté, te prenant la poignée de porte dans le coude en passant, tu retiens tes jurons et fermes la porte derrière toi. Remplissant tes mains d’eau tu plonges ton visage à l’intérieur avec l’intention de te rafraîchir, t’as qu’une envie mettre carrément ta tête sous le robinet d’eau froide mais tu t’abstiens bien trop préoccupée à essayé de retrouver tes souvenirs. Lorsque tu te redresses et que ton reflet t’apparaît dans la glace c’est la soirée entière qui te revient en pleine figure. Violemment, ta mémoire te frappe de plein fouet et les évènements de la veille se rappellent à toi, chaque mot, chaque geste, chaque acte stupide est maintenant bien distinct. Ils sont là, et te narguent, se moquent de toi. Et tu sens une angoisse sans nom envahir tout ton être. Paniquée tu commences à faire les cent pas dans la salle de bain, comment t’as pu être aussi bête ?! Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? T’es pas prête pour ça ! Tu regrettes la raille de coke de trop qui t’a délié la langue cette nuit. Avec hâte tu reviens devant le miroir, attrapant les extrémités du lavabo tu tentes de reprendre ton calme. Une fois ton air impassible réapparu sur ton visage tu retournes sans un bruit dans la chambre et entreprends de rassembler tes affaires. Passant tes sous-vêtements c’est en cherchant ton short que tu réalises enfin qu’il a ouvert les yeux…Bon...jour...


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MessageSujet: Re: La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton   La nuit tombe, et quand la nuit tombe la ville change de couleur et de sens ❥ Anton EmptyJeu 30 Mai - 14:53

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Tu dors de ce sommeil sans rêve, paisible, qu'on garde rarement plus de quelques heures. Pas de rêves, rien pour perturber le flot du repos. Rien si ce n'est cette étrange impression. Ce manque de chaleur soudain. L'absence de ce poids qui ne t'avait pas quitter de la nuit. Puis ces bruits étouffés. Tu soupires, tu te tournes dans le lit et là tu sens que tu y es seul. Elle n'est plus là. Qui, elle ? Tu ouvres les yeux. La chambre est déserte. La lumière entre par la fenêtre dont tu n'as pas fermé les rideaux. Tu te redresses tant bien que mal. Tu te passes une main dans les cheveux, cherchant à te souvenir de la nuit dernière. Les souvenirs, les sensations reviennent en douces vagues ininterrompues et pas forcément ordonnées mais avec l'efficacité d'une lame affûtée.

T'as pleinement repris le contrôle de tes souvenirs quand tu poses les yeux sur elle, affairée à se rhabiller en silence, prête à fuir comme une voleuse. Prudence. Une bile amère t'envahit la bouche. Tes mains se crispent sur les draps de coton. La tension gagne petit à petit tout ton corps alors qu'une colère sourde se répand dans tes veines. Evidemment. Tu aurais du t'en douter. Elle fuyait, elle te fuyait. Alors que tu l'avais cru. Tu avais cru chaque mot qu'elle avait prononcé, tu avais cru chaque mot que tu avais prononcé, tu les avais pensé, tu avais été sincère. Tu avais pensé qu'elle aussi et tu lui avais ouvert ton cœur. Mais tu avais eu tort. T'es vraiment trop con, trop naïf. T'avais voulu la croire et elle t'avait baratiné. Tu t'en voulais autant que tu lui en voulais. Autant dire que ta colère atteignait des proportions épiques, proche de la haine alors que tu l'observais en silence. Elle avait fini par voir que tu ne dormais plus et qu'elle était prise en flagrant délit.

« Bon...jour... »
« Tu vas quelque part ? »

Tu ne sais pas comment tu t'y prends mais tu gardes ton calme. Ta voix est posée mais froide. Tu ne vas pas perdre les pédales. Pas maintenant. PRUE ▲ CEYLAN
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